Conférences Santé et IA : un troisième volet autour de la santé globale

Après la recherche et les algorithmes, après les cas d'usages, la troisième conférence du cycle IA et Santé de l'Institut EuropIA s'intéressera à la question de la santé globale qui prend en compte également la "santé" de l'environnement. Rendez-vous jeudi 7 avril 17h30 à la Maison de l'Intelligence Artificielle à Sophia Antipolis.

Conférence IA et Santé Intervenants

Organisée par l'Institut EuropIA, la troisième conférence des #IADates "IA et Santé" du premier semestre 2022 se tiendra le 7 avril à 17h30 à la Maison de l'Intelligence Artificielle de Sophia Antipolis, sur un titre volontairement provocateur : "Intelligence Artificielle et Santé Globale : mythe ou réalité". La première conférence de ce cycle portait sur la recherche et les algorithmes de l'Intelligence artificielle, la seconde sur les usages à travers les exemples de trois startups azuréennes. La troisième conférence de ce cycle sur la Santé et l'IA apportera une vision transversale et globale de la santé numérique. (Photo DR : les intervenants de cette troisième conférence).

Le concept de "one health"

Ce troisième volet s'intéressera à la place de l’IA et du numérique dans la santé de l’homme, qu’il s’agisse de l’homme à venir et enfant, de l’homme connecté, de l’homme au sein de l’écosystème du vivant, de l’homme au sein de l’écosystème social. Axé sur la santé globale (inclusive, intégrative ou holistique) ou sur "une seule santé" (one health), alliant santé végétale, santé animale, santé humaine, le thème invite à prendre de la hauteur.

"La donnée est agnostique mais son interprétation ne peut être que contextuelle", explique Pascal Staccini, Professeur de Santé Publique spécialisé en Biostatistique et Informatique de Santé à UCA et expert santé pour l'association EuropIA. "C’est dans la longueur du temps que s’écrit le devenir et l’analyse de la longévité des êtres vivants, que se découvrent les maladies et que s’en déduisent les facteurs de risque. C’est dans la longévité que s’inscrit le raisonnement, mais c’est dans la transversalité et la reproductibilité que se forgent les décisions".

"Le concept One Health, c’est penser la santé à l’interface entre celle des animaux, de l’Homme et de leur environnement, à l’échelle locale nationale et mondiale". En quelque sorte aller de la salade, jusqu'à l'être humain, en passant par le bœuf, la salade chargée de pesticide ou le bœuf traité aux antibiotiques ayant des effets sur la santé de l'être humain.

"Trouver des solutions qui répondent à la fois à des enjeux de santé, des enjeux environnementaux et par voie de conséquence à des enjeux économiques et sociaux"

"Cette manière d’aborder la santé permet de raisonner l’ensemble du système et trouver des solutions qui répondent à la fois à des enjeux de santé, des enjeux environnementaux et par voie de conséquence à des enjeux économiques et sociaux. L’approche écosystémique est une façon moderne d’envisager les problèmes, les diagnostics, les décisions et la mesure de leur impact", poursuit Pascal Staccini.

"La cible est tour à tour la cause d’un problème ou le problème causal d’un autre. L’intelligence  artificielle interroge des bases dont l’histoire se construit seconde par seconde. Ces bases constituées de données de vie réelle proviennent d’un nombre croissant de sources. Dis-moi où tu vis, qui est ta famille, ce que tu achètes, ce que tu lis, ce que tu manges, ce que tu rejettes, je te dirai qui tu es ! Entre le mythe d’une décision autonome et la réalité / la rationalité des méthodes, des outils et des organisations, la santé numérique doit nécessairement trouver un chemin éthique, explicable et compréhensible, donc durable."

Les intervenants

C'est ce thème d’Intelligence Artificielle et de santé globale qui sera traité par plusieurs experts.

  • Professeur Antoine Tesniere , Président PariSanté Campus, invité d'honneur
  • Docteur Isabelle Aubanel, Directeur de la Santé, DGA Développement des Solidarités Humaines, Département des Alpes-Maritimes
  • Annie Seksik, Directrice de l’enfance,  Département des alpes maritimes
  • Bernard Galtier d’Auriac, Docteur vétérinaire diplômé de l'Ecole nationale Vétérinaire de Lyon sur le volet de la santé animale à la santé humaine en IA.
  • L'animation sera assurée par le Professeur Pascal Staccini, PU-PH, Professeur de Santé Publique spécialisé en Biostatistique et Santé numérique, Directeur du laboratoire RETINES, Université Côte d’Azur et Inès Galtier d’Auriac, Cheffe de projet recherche à l’EUR HEALTHY et ingénieure biologie moléculaire.

La conférence aura lieu en présentiel et en simultané la Chaîne Youtube de la MIA. + d'infos

 

Ajouter un commentaire