Deux entreprises azuréennes dans le Technology Fast 50 de Deloitte

Posté ven 26/11/2010 - 15:25
Par admin

Deux sociétés azuréennes, Sophia Conseil à Sophia Antipolis, une SSII technologique, et Benomad à Villeneuve-Loubet (logiciels de navigation) figurent au prestigieux classement 2010 Technology Fast 50 du cabinet Deloitte. Sophia Conseil, une entreprise d’ingénierie scientifique et technique fondée en 2005 par Vincent David, se classe en 27ème position avec un taux de croissance de 1.124% sur cinq ans. Elle figure également au palmarès des Technology Fast 500 de la zone EMEA de Deloitte (127ème).

La fusée Sophia Conseil

Basée à Sophia Antipolis, mais également à Neuilly-sur-Seine, Toulouse, Monaco et Lyon, cette société de 120 personnes en 2009, qui recrute au rythme d'une trentaine de personnes par an, a génèré un chiffre d’affaire de 7.5 millions d’euros en 2009 et compte atteindre 10 M€ cette année. Son métier ? Assister les grandes entreprises françaises et internationales dans le développement de solutions innovantes à forte valeur ajoutée. Outre les missions réalisées sur les sites de ses clients, Sophia Conseil a progressivement développé des bureaux d’études internes dans 3 domaines : l’optique, la mécanique et l’électronique. Elle occupe ainsi une place particulière parmi les sociétés d’ingénierie grâce à un modèle de management unique dans la profession qui lui a permis de fédérer les savoir-faire de 120 collaborateurs.

Ce taux de croissance de 1124%, la société l'attribue à :

  • un modèle économique innovant et vertueux ;
  • une organisation hiérarchique courte assurant une grande réactivité aux demandes des clients et des salariés ;
  • un modèle de management basé sur le travail d’équipe ;
  • un système de rémunération motivant pour les consultants performants, ceux qui apportent une forte valeur ajoutée aux clients
  • une expertise et des compétences reconnues par ses clients.

Benomad : une start-up devenue PME

BeNomad, fondée par Stéfane Maynard, fait également son entrée dans le palmarès Fast 50 en accédant à la 47e place du classement, en France, et à la 209e place sur 500, sur la région EMEA. Cela, grâce à une croissance record de 818 % sur 5 ans. La société, qui a commencé comme une petite start-up, justifie aujourd'hui de références prestigieuses, avec des clients appartenant aux secteurs de la télématique, de l’édition de logiciel et des SSII. Cet éditeur de logiciel réunit une équipe de 11 collaborateurs et compte intégrer de nouvelles recrues pour l’accompagner dans sa croissance en France et à l’international.

"La distinction décernée par le cabinet Deloitte conforte BeNomad dans son positionnement d’acteur innovant, alliant à la fois technologies éprouvées et réponse à des problématiques métiers hétérogènes et complexes dans le domaine de la géolocalisation, et plus précisément dans ceux de cartographie numérique et de la navigation pour des usages processionnels", note Benomad dans un communiqué. Pour Stéfane Maynard, le président, la société récolte aujourd’hui les fruits de sa stratégie de développement. "Nous devons notre succès à une offre technologique qui a fait ses preuves et qui a su répondre pragmatiquement aux attentes de nos clients en France et à l’international" estime-t-il.

 

Technology Fast 50 : les critères retenus

 

Le programme Technology Fast 50 a vu le jour en 1995 à San Jose en Californie, cœur de la Silicon Valley, et a ensuite été étendu à tous les Etats-Unis puis au Royaume-Uni, au Canada, aux Pays-Bas, à Israël et à la France. Il est désormais présent dans plus de 50 pays et régions dans le monde. Il a été créé afin de mettre en valeur la remarquable contribution des entreprises technologiques à la croissance de l’économie.

 

Pour mémoire, les critères du palmarès Technology Fast 50 sont :

  • Etre une entreprise de technologie, c'est-à-dire soit être propriétaire d’une technologie brevetée, soit fabriquer un produit technologique, soit consacrer au moins 15% de son chiffre d'affaires à la R&D.
  • Avoir un chiffre d'affaires au moins égal à 50 000 euros pour l'exercice fiscal 2005.
  • Avoir son siège en France et ne pas être contrôlée à plus de 50 % par un autre groupe (français ou étranger).
  • Avoir clôturé au minimum 4 exercices fiscaux de 12 mois.

 

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