D.T.A. : l'avenir du département à l'enquête
Le projet de Directive Territoriale d'Aménagement, qui fixe les règles de développement de la Côte jusqu'en 2020, à l'enquête publique jusqu'au 25 janvier 2002.
La D.T.A. (Directive Territoriale d'Aménagement), qui fixe les grandes règles du développement de la Côte d'Azur dans les vingt ans qui viennent, est mise à l'enquête publique depuis mardi 11 décembre 2001 jusqu'au 25 janvier 2002. Le public peut consigner ses observations sur des registres installés en 52 points du département des Alpes-Maritimes (Préfecture, Sous-Préfecture, et cinquante mairies). Le projet de D.T.A. peut y être consulté sur place. Il peut également être consulté sur le site Web www.alpes-maritimes.pref.gouv.fr (on regrettera cependant que ce n'est pas la dernière "mouture", celle présentée à l'enquête, qui soit ainsi disponible, les fichiers Pdf datant de juillet 2001 et le dossier "hors série" du magazine départemental d'avril 2001).L'an dernier, à pareille époque, le public avait déjà été invité à donner son point de vue, d'une manière qui n'impliquait pas une diffusion publique des observations. La loi SRU (Solidarité et Renouvellements Urbains) a rendu obligatoire la procédure d'enquête publique. Le nouveau document présenté, d'autre part, n'est pas exactement le même que l'an dernier. Des modifications ont été apportées pour répondre aux critiques qui avaient été émises par les collectivités locales et le public.Le changement le plus important concerne la "médiane" Nice-Sophia qui disparaît, tandis que deux liaisons nouvelles sont possibles, pour pallier notamment à l'engorgement de l'A8. La nouvelle voie qui devrait être réalisée à l'horizon le plus proche est la liaison entre la rive gauche du Var et le nord d'Antibes, voie qu'avait proposée et soutenue le Siepan (Syndicat intercommunal d'études et de programmation du schéma directeur de l'agglomération de Nice) que préside le sénateur Laffitte.En dépit des quelques modifications apportées, le nouveau projet de D.T.A. est loin de faire l'unanimité. Il a fait l'objet de critiques des collectivités territoriales et surtout de la Chambre de Commerce et d'Industries qui a lancé une pétition auprès des socioprofessionnels du département. La CCI, notamment, a mis en exergue cinq types de problèmes qui n'étaient pas suffisamment pris en compte dans la D.T.A. : zone d'activités, transport, logement, déchets, développement du département (voir l'article "La CCI charge la Directive Territoriale d'Aménagement").