E-acute : l'écriture des petits mobiles

Posté lun 06/12/1999 - 00:00
Par admin

Fondée par Tim Scanlan, l'entreprise a obtenu le prix de l'innovation de Capital IT à Paris avec Octave, un système révolutionnaire d'écriture sur téléphone mobile ou PDA type Palm Pilot.

Lancée en juillet 1999 au CICA de Sophia Antipolis, E-acute est entrée comme un météore dans le monde des start-ups azuréennes. En novembre 1999, avec Octave, un système d'écriture révolutionnaire, destiné aux petits mobiles (téléphone, Personnal Digital Assistant, etc..), elle remportait le prix de l'innovation de Capital IT à Paris. De quoi attirer tous les regards. Pourtant, si la société est nouvelle, son fondateur, Tim Scanlan, n'a rien d'un débutant. Il a quelques start-ups derrière lui. Sa dernière entreprise, Papyrus, travaillait déjà sur cette problèmatique de l'écriture virtuelle. Mais avec E-acute, un marché colossal s'ouvre aujourd'hui à lui.Activités :mise au point d'un nouveau système d'écriture pour les petits mobiles. 'Essayez d'écrire un message sur votre téléphone mobile, explique Tim Scalan. Rien de moins ergonomique. Le fondateur d'E-acute a donc totalement repensé le problème.Produits :il s'appelle Octave. C'est le nouveau système d'écriture qu'il a fait breveter à l'INPI et dont il compte céder des licences. L'ensemble se présente sous la forme d'une petite étoile à 8 branches, chaque branche correspondant à trois ou quatre lettres. Avec un stylet, il s'agit de toucher les différentes points de l'étoile associés à des lettres pour composer un mot.L'innovation, c'est que le système a été optimisé pour l'écriture. Un : les lettres sont distribuées suivant un procédé mnémotechnique. Ainsi, la branche matérialisée par un O, regroupe les lettres 'o', 'g' et 'q'. Deux : les lettres les plus souvent utilisées se trouvent en premier. Pas besoin, comme sur le mobile d'appuyer quatre fois sur le chiffre 7 pour obtenir le 's'. Trois : c'est là le point majeur, le système est assorti d'une intelligence couplée avec un dictionnaire et joue en quelque sorte au scrabble. Pour un mot de six lettres par exemple, si vous êtes passés dans six branches successives, il recherche la bonne combinaison, celle qui donc correspond au mot et vous propose une solution. 'Après une heure ou deux d'apprentissage, il est possible de se servir d'Octave',estime Tim Scanlan.Marché :les téléphones mobiles de la troisième génération et toute machine qui peut avoir besoin d'entrer du texte (PDA, Web TV, consoles de jeux, etc.). Il est possible aussi d'imaginer de remplacer les touches du téléphone mobile avec ce système, ce qui du même coup permettrait de gagner de la place pour agrandir les écrans. Toute la difficulté du projet E-acute, cependant, c'est qu'il lui faut réussir à s'imposer comme un système standard d'écriture sur les petits mobiles.Historique :en 1978, Tim Scanlan (licence de physique) inventait le premier jeu de bridge électronique pour Fidelity Electronic, une société américaine. C'est ce qui l'a amené en 1981 à Sophia Antipolis, où il s'est établi. Après avoir créé une société (Nice Ideas) qui fabriquait des jeux électroniques, il travaille sept ans chez Digital, entreprise qu'il quitte pour fonder Papyrus (1992) et développer un produit de reconnaissance d'écriture cursive. La société est rachetée. Tim Scanlan continue et met au point Octave en décembre 1998. E-acute est officiellement créé en mars 1999 et s'installe au CICA de Sophia Antipolis en juillet 1999.Equipe :Tim Scanlan s'occupe de la partie 'business' et David Buckle travaille le soft. Un ingénieur informatique a rejoint le duo. L'entreprise sous-traite beaucoup à des entreprises sophipolitaines : RTS Network a construit son site Web; Techtonic assure son marketing, etc.Financement :3, 3 millions de francs lors d'un premier tour de table en septembre 1999. La société qui, de SARL au démarrage va être convertie en SAS (Société en actions simplifiées) en décembre 1999, participe au sommet de Sophia Antipolis et espère boucler un second tour de table à 25 millions de francs au premier trimestre 2000.Pourquoi Sophia ?En 1981, alors que j'étais aux Etats Unis pour Fidelity Electronic, il m'avait été proposé d'ouvrir une filiale de soft en France. J'ai dit d'accord si je choisis. J'ai choisi Sophia et j'y suis resté.ContactsAgence Techtonic : +33 (0)4 92 94 21 60Site Web : /www.e-acute.fr">www.e-acute.fr. On y trouve notamment des exemples sur le principe et le fonctionnement d'Octave.

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