Dans le cadre de la convention négociée par l'ANPE, l'Unedic et l'Etat, il est prévu de renforcer et de mieux cibler le contrôle de la recherche d'emploi, note aujourd'hui Les Echos. Ce projet, inscrit dans la loi de cohésion sociale, devra être officiellement dévoilé après le 10 juin par le conseil d'administration de l'ANPE et après le 20 juin par celui de l'Unedic. Un des volet de ce projet est donc de renforcer le contrôle des chômeurs. Selon Les Echos, "moins de 1% des chômeurs indemnisés feraient actuellement l'objet de sanctions". Les contrôles devraient être ainsi plus fréquents et plus ciblés, "sur la base de critères tels que "la qualification professionnelle du chômeur, sa capacité d'insertion professionnelle" et de critères "relatifs à l'état du marché du travail par bassins d'emploi et par secteurs professionnels". En bref, une personne ayant travaillée dans un secteur où les emplois non pourvus sont nombreux aura plus de chances d'être contrôlée. Parallèlement, la fréquence des rendez-vous à l'ANPE sera renforcée en fonction de difficultés rencontrées par le chômeur. L'Agence pourra par ailleurs radier un chômeur en cas d'absence à une convocation ou de refus de se soumettre à une visite médicale. "Pour les autres cas, elle devra informer l'Unedic, qui sera seule habilitée à apprécier la recherche d'emploi du bénéficiaire de l'assurance-chômage". Pour simplifier au maximum le parcours du demandeur d'emploi, la convention prévoit enfin le rapprochement de l'ANPE et de l'Unedic. "A l'horizon 2010, l'ensemble des sites des agences locales pour l'emploi et des antennes Assedic devront être communs ou rapprochés", conclut Les Echos.
L'éco de la Côte.