Emplois fictifs à Nice : la relaxe pour Jacques Peyrat, l'ancien maire

Posté mer 25/07/2012 - 14:46
Par admin

La relaxe pour Jacques Peyrat ! L'ancien maire de Nice et candidat malheureux aux dernières législatives a été relaxé ce matin, mercredi, au "bénéfice du doute" par le tribunal correctionnel de Nice. Il était poursuivi pour deux emplois estimés fictifs par l'actuelle municipalité qui avait alerté la justice, emplois qu'avaient occupés pendant trois ans Patrick Villardry, ancien garde du corps de Jacques Peyrat, et sa femme, Jacqueline Villardry.

La relaxe également pour les époux Villardry

Lors de l'audience du 26 juin, le parquet avait requis contre Jacques Peyrat six mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende. Il était reproché à l'ancien maire de Nice d'avoir embauché Jacqueline Villardry à la mairie sans qu'elle n'ait exercé d'activité réelle, et d'avoir détaché entre 2005 et 2008, sans justification, un agent municipal au sein d'une association canine présidée par Patrick Villardry. N'ayant pas été en mesure d'apporter une preuve de l'implication directe de l'ancien maire dans ces faits, le tribunal a décidé la relaxe.

Relaxe également pour Patrick Villardry et son épouse. Ils étaient poursuivis pour "recel de détournement de fonds". Mais le "dépositaire de l'autorité

Pour Jacques Peyrat, il s'agissait là d'un "traquenard" politique. Agé de 80 ans, mais toujours en grande forme, il compte bien repartir à l'assaut de la mairie de Nice en 2014 sous la bannière du FN. Il est évident qu'une condamnation l'aurait handicapé dans cette tentative de reconquête de la cinquième ville de France dont il a été maire de 1995 à 2008 et qui lui a été ravie en 2008 par le maire actuel Christian Estrosi (UMP).

publique" qui "leur aurait indûment fourni leur position" n'ayant pu être identifié, les charges ne tenaient plus.

La ville de Nice ne fera pas appel

L'affaire devrait maintenant être close. Dans un communiqué, la Ville de Nice a déclaré en effet qu'elle "prend acte de la décision et ne fera pas appel". "En indiquant au Procureur de la République plusieurs faits signalés par ses services et susceptibles de constituer des emplois fictifs, la municipalité n’a fait que son devoir en se conformant à l’article 40 du code de procédure pénale", est-il ainsi noté.

"C’est sur la base de cette saisine factuelle, dont l’objet n’était pas de déterminer les responsabilités, que le Procureur a décidé de poursuivre deux agents et l’ancien Maire de Nice.

N’ayant pas porté plainte, la Ville de Nice prend acte du délibéré et des motivations du jugement, et ne fera donc pas appel de cette décision."

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