Entreprendre les Hautes Technologies : la "dernière" jeudi ?

Posté mar 01/02/2005 - 00:00
Par admin

La soirée de jeudi 3 février au Ceram Sophia sur la course à la taille critique des start-up et la sortie des investisseurs pourrait être la dernière suite à la réorganisation entreprise à la CCI Nice Côte d'Azur qui entraîne la disparition du CEI (Ceram Entrepreneurs & Innovation).

La dernière pour Entreprendre les Hautes Technologies, un cycle d'ateliers high tech lancé à la fin des années 90 par le CEI (Ceram Entrepreneurs et Innovation) ? La soirée de jeudi 3 février à 17h45 au Ceram Sophia, sur le thème de la course à la taille critique et de la sortie des investisseurs pourrait en effet être bien la dernière. Une réorganisation a été lancée à la Chambre de Commerce et d'Industrie Nice Côte d'Azur, remise à plat dans laquelle le CEI, organisateur de ce cycle de conférences-débats disparaît et vient se fondre dans la Direction des Entreprises et du Territoire. Si l'accompagnement des start-up (l'une des missions du CEI) sera repris par l'équipe spécialisée de la Direction des Services de proximité aux entreprises et aux commerces, l'organisation de ces soirées qui ressort plus particulièrement de l'animation économique et des événements n'a pas été redistribuée pour l'instant.Les problématiques de la croissance rapide d'une start-upUne raison de plus aussi pour ne pas manquer le prochain rendez-vous des créateurs d'entreprises et des porteurs de projet, soirée au cours de laquelle interviendront Alexandre Krivine, co-fondateur de Right Vision et vice-président en charge du développement depuis le rachat de la start-up par Alcatel ainsi qu'André Jolivet, co fondateur de Wavecom (revendue depuis) ainsi que de Stepmind dont il est Business and Development Director et de Remote Reward, une société de capital risque. Suivant une formule bien rôdée, tous les deux participeront d'abord à une table ronde puis animeront chacun un atelier technologique.Les thèmes de la table ronde portent sur "La croissance rapide et la course à la taille critique" puis sur la question clé "Comment choisir et préparer la sortie des investisseurs ?" La start-up poursuit un objectif de rapide création de valeur et recherche bien souvent une position de leader sur ses premiers marchés. Cela suppose une grande agilité managériale, un arbitrage subtil entre le court terme, pour contenter les financiers, et le moyen terme, pour mobiliser les équipes .Sur un plan organisationnel, le passage de 10 à 50 salariés est un cap délicat et décisif, tout comme, sur un plan stratégique, l’évolution du modèle économique, l’expansion et la diversification qui vont conditionner la trajectoire de croissance.Cette croissance rapide qui repose au démarrage sur de l’innovation fortement technologique s’appuie aussi sur la valorisation de savoir faire et d’actifs : licensing, offre de service…et sur la mise en œuvre d’alliances notamment de commercialisation qui sont les autres composantes de ce processus d’innovation distribuée dans lequel toutes les ressources de la start-up sont impliquées. A partir d’exemples pris dans les secteurs des télécommunications, de la microélectronique, et du logiciel seront présentés quelques trajectoires de croissance rapide permises par la pratique d’un management complexe et flexible et un courage des dirigeants ne cédant pas aux fortes pressions du court terme.Sortie des investisseurs : bourse ou cession ?Second point : celui de la sortie des investisseurs. Chacun sait que l’objectif de toutes les sociétés de capital risque est de faire fructifier les fonds qu’elles gèrent. A l’heure où elles cherchent à capter des nouveaux financements mais affichent des performances mitigées , les scénarii de sortie sont plus que jamais au centre de leurs préoccupations. Deux grandes voies pour sortir du capital : l’introduction en bourse et la cession, soit à un groupe industriel (qui prend généralement le contrôle de la société par ce biais) soit à un autre investisseurs (trade sale). Les deux ont des implications fortes sur le management de la société, et le choix de l’une ou de l’autre dépend de la stratégie des fondateurs mais également des opportunités.Dans tous les cas, pour les fondateurs et dirigeants, il convient d’y réfléchir au moment de l’entrée au capital des investisseurs, car la sortie des investisseurs induit des stratégies différentes dans le développement de la société, et peut faire partie des éléments de négociation avec les investisseurs.André Jolivet animera ensuite l'atelier "Réseaux et mobilité : Etat de l’art,et perspectives ?". Tandis qu'Alexandre Krivine, dans le second atelier mené en parallèle, se retrouvera dans un domaine qu'il connaît très bien : "Serveur Internet Appliance & convergence informatique et telecom : quelle réalité dans la PME ?"Contact : Soirée gratuite mais inscription obligatoire

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