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Eric Somme, le nouvel homme fort de l’Olympique d’Antibes

Eric Somme, le nouvel homme fort de l’Olympique d’Antibes

Le 16 mars, après avoir investis avec deux amis belges 1 million d’euros, Eric Somme deviendra l’actionnaire majoritaire de l’Olympique d’Antibes. L’actuel Président du Spirou Charleroi qui dispute l’Euroligue depuis plusieurs années, entend bien donner au club de basket antibois les moyens de faire aussi bien. Rencontre avec Eric Somme qui a été séduit par les potentialités offertes par la nouvelle salle qui sera opérationnelle en 2013, et où il attend appliquer les recettes qui ont si bien fonctionné en Belgique.

Eric Somme, qu’est ce qui vous a amené à vous intéresser à l’Olympique d’Antibes ?

C’est le fruit du hasard. Il y a 3 ans, l’entraîneur d’Antibes Savo Vucevic, qui avait été coach chez nous où il a connu les débuts du Spiroudôme, m’a demandé de venir voir lorsqu’il a appris qu’une salle se créait à Antibes. Il a aussi conseillé aux dirigeants antibois, ainsi qu’au Maire et à ses équipes, d’aller voir ce qui se passait en Belgique parce qu’on ne se débrouille pas trop mal. Ils ont été séduits par la façon dont on manageait l’outil et de fil en aiguille, les discussions se sont engagées pour aboutir aujourd’hui. De plus, à 62 ans, je trouve que c’est l’âge idéal pour passer plus de temps dans le Sud.

Avec le Spirou Charleroi, vous êtes habitués à jouer régulièrement l’Euroligue. Vos objectifs seront similaires à Antibes ?

L’objectif de l’Olympique d’Antibes est clair, c’est de monter en Pro A l’an prochain, puis de jouer rapidement le Top 3 ou le Top 4 du championnat de France et participer à une Coupe d’Europe d’ici 3 à 4 ans. Il faut viser la remontée immédiate en Pro A et le recrutement se fera en fonction de cet objectif.

Vous deviendrez actionnaire majoritaire le 16 mars, mais vous avez choisi de ne pas être Président du club et laisser la place à  un Antibois?

Oui, ce sera Vincent Halby, un restaurateur bien connu à Antibes qui travaillera avec l’équipe actuellement en place. Je préfère travailler avec des gens d’Antibes, surtout que je ne serais pas ici en permanence. Je reste Président de Charleroi et je dois faire attention à mon public qui s’inquiète de ne plus me voir. Mon cœur reste à Charleroi, mais à partir du 30 mars on aura un vol direct avec Nice et on fait vite des allers-retours.

A Charleroi, vous avez su créer une ambiance extraordinaire dans la salle. Vous avez déjà des idées pour adapter cette recette à Antibes ?

On va d’abord essayer de faire du spectacle et que les gens se plaisent bien en venant au basket, notamment le public féminin. Beaucoup de femmes viennent à Charleroi parce qu’on mange très bien, que le spectacle n’est pas trop long, qu’on a des pom pom girls de haut niveau et des shows laser. Il y a de la bonne bière bien entendu et je vais peut être exporter ma Trappiste ici. En Belgique, on a le sens de la fête et je vais essayer d’apporter cette convivialité afin que les gens se disent on va passer une bonne soirée et c’est là qu’il faut être.

La future salle va vous y aider ?

On dispose d’un bel espace et je vois déjà la possibilité d’implanter un restaurant avec des petites tables mettant à l’honneur les régions françaises. Cette salle est vraiment magnifique et idéalement placée. Il y a quand même un million d’habitants entre Nice et Cannes. Voila pourquoi je suis optimiste. Maintenant, la pression c’est moi qui l’aie. A partir du moment où je dis que je veux ramener Antibes en Pro A et que je suis ambitieux, il faut assumer, mais enfin j’ai l’habitude.

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