esual Software lève 8 millions d'euros
Cette start-up parisienne, dont le centre de R & D est à Sophia Antipolis, s'affirme comme l'un des leaders mondiaux de l'X-Internet à travers sa solution d'optimisation d'applications Web. Les fonds serviront à attaquer le marché américain.
La start-up esual Software, dont le centre de Recherche et Développement est installé à Sophia Antipolis, a réussi une nouvelle levée de fond de 8 millions d'euros dans le courant du mois de mai. Le tour de table a été mené par b-business partners (www.b-bp.com), un capital-risqueur pan européen. Ce dernier devient ainsi l'investisseur leader dans esual Software, aux côtés des investisseurs français Ventech, Siparex et CIC.Créé en 1998 à Paris et implantée début 2000 à Sophia Antipolis (voir l'article "Esual Software à Sophia : les outils de l'e-commerce"), esual Software est l'éditeur d'une solution d'optimisation d'applications Web. Il opère dans un domaine nouveau du monde internet, un domaine que le cabinet Forrester appelle l'X-Internet pour eXtended Internet, ou que Gardner Group qualifie de SupraNet.Complèmentaire aux plateformes de gestion de contenu de type Vignette ou Broadvision, la technologie d'esual s'articule autour d'un serveur associé à une série de composants Java. Ces applets Java très légers (15 à 30 ko) permettent de visualiser des objets parnoramiques 3D, d'obtenir des présentations graphiques animées, etc et d'améliorer ainsi l'ergonomie, les performances de chargement et les fonctions multimédia, choses que ne prennent pas toujours en compte les grands logiciels de gestion de contenu. Des applets qui, autre avantage, ne nécessitent pas de plug in (de chargement dans l'ordinateur client) mais restent dans des "caches" et permettent ainsi une utilisation en mode déconnecté.Cette levée de fonds, esual Software compte l'utiliser pour renforcer sa notoriété notamment à l'étranger et faire de "l'évangélisation" pour la technologie X-Internet en collaboration avec les cabinets d'études américains. Esual compte également ouvrir deux bureaux aux Etats-Unis (l'un sur la côte Ouest, l'autre sur la côte Est) pour attaquer le marché américain notamment dans le domaine de la finance, des médias, des télécoms et de la logistique.
