Expo et web à Sophia : l’Inria comme vous ne l’avez jamais vu

L’exposition de photos "Inria au coeur des campus", qui s’est ouverte hier au Campus SophiaTech et qui est assortie d’un site web dédié, vous fait entrer d’une façon originale et tonique dans les équipes de recherche, dans la vie des chercheurs et leurs projets à travers des interviews, de la musique et des vidéos. Expo jusqu’au 6 mai et visite au site web à ne pas manquer.

inria équipe terra numerica

Pour ceux qui s’imaginent encore que les chercheurs sont tristes, ennuyeux, trop sérieux et fermés sur leurs équations, un petit tour à l’exposition "Inria au coeur des campus" qui s’est ouverte hier au Campus SophiaTech dans le hall du Learning Centre. A travers les 18 photos exposées assorties de QR code ouvrant sur des interviews, de la musique et des  vidéos, vous y verrez l’Institut du numérique comme vous ne l’avez jamais vu. Un challenge un peu fou qui a été réalisé par le photographe Frédéric Stucin. (Photo DR : Don't stop now avec l'équipe de Terra Numerica. On y voit même, tout à gauche, le maire de Valbonne Joseph Cesaro).

Des portraits de groupes parfois déjantés

Derrière ces 18 portraits de groupe qui sont ceux d’autant d’équipes des 9 campus français de l’institut du numérique, se cachent des mélodies, des images déjantées qui invitent à découvrir une vie de recherche et d’innovation joyeuse et animée. A l’image des partenariats qu’Inria noue avec les universités, comme cela se fait à Inria Sophia, les mises en scène choisies illustrent la dynamique collaborative et créative engagée. 

Autant de séquences qui sont consultables sur le site web dédié. Original et bien orchestré, il est enrichi d’articles, de portraits et de vidéos qui permettent de s’imprégner du quotidien de ceux qui font et accompagnent la recherche. Un quotidien qui laisse une belle place à la musique et à la créativité.

Deux équipes d'Inria Sophia dans la boucle

Le vernissage de l'exposition s’est déroulé hier à 13 heures en présence des acteurs mis en lumière pour le site Université Côte d'Azur. Deux équipes se sont prêtées au jeu. La première est celle du service d'Expérimentation et de Développement, avec l’Institut NeuroMod. Tous deux présentent "Say what you say". Pour développer au mieux les logiciels, ils suivent la “pulsation de la culture agile” : en mode sprint, pour produire des logiciels opérationnels, en collaboration avec les clients et en s’adaptant au changement. L’Institut NeuroMod pour la Modélisation en neurosciences et Cognition a pour objectif de promouvoir la modélisation comme approche d’intégration des mécanismes cérébraux et des fonctions cognitives.

L’équipe Terra Numerica de son côté a choisi de se présenter sur "Don't stop me now". “Terra Numerica vers une cité du Numérique” est un projet territorial fédérateur, porté par le CNRS, Inria et Université Côte d'Azur. Il regroupe l’ensemble des acteurs en sciences du numérique (laboratoires de recherche, Éducation nationale,  collectivités territoriales, associations et projets de médiation scientifique, Institut de formation des professeurs) afin d’accroître le capital de compétences numériques de l’ensemble des citoyens par l’animation d’ateliers récréatifs.

  • Entrée libre et gratuite. Exposition ouverte jusqu’au 6 mai. "Inria au coeur des campus" qui a commencé par Sophia, tournera dans les 8 autres campus où Inria est présent.
  • Site web de l'expo. Témoignages et interviews croisés des deux équipes de Sophia : Terra-numérica et Sed-Neuromod

Photos : le challenge un peu fou de Frédéric Stucin

L’Interprétation photographique d’Inria a été réalisée par Frédéric Stucin. Photographe spécialisé dans les portraits de personnalités ou d’anonymes, notamment pour la presse, il publie également des reportages. Il mène en parallèle un travail plus personnel. L’interprétation photographique d’Inria qu’il propose, souvent très déjantée, avec un autre regard porté sur les équipes, en atteste.

“Ce qui m’a plu", explique Frédéric Stucin, "c’est la carte blanche qui permet de mélanger recherche, photo et musique. C’était un challenge complètement fou. Le fait de pouvoir traiter ce projet d’une manière presque fictionnelle dans des lieux qui a priori ne le sont pas était vraiment excitant.

"Ce qui m’a surpris, c’est l’engagement des équipes, leur curiosité lors des séances. Et de voir qu’un projet de recherche et la réalisation d’une photographie, c’est un peu pareil : on tâtonne, on cherche, on tente, on essaie, on se trompe et on obtient un résultat. Chacun a mis tout en œuvre pour y arriver."

 

 

 

 

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