Festival de Cannes : ouverture réussie pour Midnight in Paris

Posté jeu 12/05/2011 - 12:30
Par admin

C’est Midnight in Paris de Woody Allen qui a ouvert hier la 64ème édition du Festival de Cannes. Avec cette comédie romantique interprétée par Owen Wilson, Rachel Mc Adams, Marion Cotillard et, dans un tout petit rôle, Carla Bruni Sarkozy, le cinéaste new-yorkais clame son amour pour la capitale française en embarquant le spectateur dans une histoire souvent jubilatoire dans lequel son héros se trouve transporté dans le Paris des années 20 à la rencontre de ses artistes préférés.

Festival de Cannes : ouverture réussie pour Midnight in Paris

Même s’il a toujours refusé de participer à la compétition, Woody Allen est un habitué du Festival de Cannes où il a présenté notamment Manhattan, La Rosepourpre du Caire et plus récemment Match Point ou Vicky Christina Barcelona. Le cinéaste new-yorkais a même déjà fait l’ouverture en 2002 avec Hollywood Ending. Cette année il récidive de la plus belle des manières avec Midnight in Paris, une comédie romantique dans laquelle il affiche son amour pour la capitale française. Un amour partagé par Gil, le personnage central de son film, un scénariste hollywoodien en train d’écrire son premier roman et qui aime flâner dans les rues de Paris, même sous la pluie. C’est d’ailleurs lors d’une de ses ballades qu’un soir, sur le coup de minuit, il se retrouve embarqué dans le Paris des Années 20 où il se met à rencontrer ses artistes préférés, de Scott Fitzgerald à Cole Porter, en passant par Hemingway et un savoureux Salvador Dali interprété par Adrien Brody.

Il rencontre également une lumineuse Adriana, maîtresse de Picasso et de Modigliani, incarnée par une resplendissante Marion Cotillard. Adriana qui tombe sous le charme de Gil, tout en rêvant au Paris de la Belle époque dans lequel les deux héros vont finir par se retrouver aux côtés cette fois de Toulouse Lautrec, Gauguin et Degas. Des voyages dans le temps souvent jubilatoires, mais qui invitent aussi à la réflexion en montrant que chacun à son « âge d’or » et considère que c’était mieux avant.  Un chemin vers lequel Gil finit par se détourner en acceptant l’idée que le bonheur et la sérénité mentale dont on a besoin pour avancer dans la vie se trouvent en soi.

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