Festival du Livre de Nice : Jacqueline Demornex et Daniel Cordier en exergue

Posté sam 13/06/2009 - 07:35
Par admin

Jacqueline Demornex, pour le livre "Le pire, c’est la neige" a remporté la première édition du "Prix des Libraires niçois – Le Point" et Daniel Cordier, pour "Alias Caracalla" le "Prix Nice Baie des Anges 2009". Les noms des lauréats de ces deux prix ont été dévoilés hier à l'ouverture du Festival du Livre de Nice qui se poursuit jusqu'à dimanche 14 juin dans les jardins Albert 1er.

 

Le Prix des libraires niçois est nouveau. Il a créé cette année par l'Association "Libraire(s) à Nice" pour récompenser un roman de langue française paru dans l'année. Ce prix a pour ambition de favoriser la découverte d'un texte littéraire, de mettre en valeur un auteur. Il est décerné par un jury composé par l'ensemble des libraires indépendants. Dans "Le pire c'est la neige" (Sabine Wespieser Editeur), Jacqueline Demornex raconte sa relation avec André Pieyre de Mandiargues. Jeune Jurassienne tout juste arrivée à Paris, elle se retrouve à la Sorbonne dans le bureau d’Étiemble qui lui demande d'écrire son diplôme sur André Pieyre de Mandiargues. Jacqueline Demornex ne tarde pas à rencontrer le poète, et de ce jour, à se trouver prise dans ses filets : ce récit – dont le titre est emprunté à un des poèmes de l’écrivain – rend compte de la fascination littéraire et amoureuse qui a changé le cours de l’existence de la jeune femme.

 

Le Prix Nice Baie des Anges, parrainé par la Ville de Nice, couronne un roman dans sa plus pure tradition, paru dans les douze mois précédant le Festival. Il est doté d'une somme de 7.600 euros offerte par la Ville de Nice. Dans "Alias Caracalla" aux Editions Gallimard, Daniel Cordier, qui fut secrétaire de Jean Moulin et l'un des hommes-clés de la résistance, raconte au jour le jour, trois années de cette vie singulière, qui commença pour lui le 17 juin 1940, avec le refus du discours de Pétain, puis l’embarquement pour l’Angleterre et l’engagement dans les Forces françaises libres. "J’avais 19 ans" note l'auteur. "Après deux ans de formation, j’ai été parachuté en France le 25 juillet 1942. Destiné à être le radio de Georges Bidault, je fus choisi par Jean Moulin pour devenir son secrétaire. J’ai travaillé avec lui jusqu’à son arrestation, le 21 juin 1943".

 

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