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Feux de forêt à Mandelieu et au Muy : les dégâts vus par l'œil de Spot 5

Feux de forêt à Mandelieu et au Muy : les dégâts vus par l'œil de Spot 5

Regardez ces deux images satellitaires. Vu du ciel, voici les dégâts des deux grands incendies qui ont embrasé les secteurs de Mandelieu dans les Alpes-Maritimes et du Muy dans le Var. Moins de 5 jours après ces feux de forêts qui ont ravagé plus de 1000 hectares de forêt dans le massif du Tanneron (Alpes-Maritimes) et dans la région du Muy (Var), Spot Image et Infoterra France (Sophia Antipolis et Toulouse) ont pu établir une cartographie détaillée des contours de feux et calculer avec précision l’étendue des surfaces brûlées grâce à l’analyse des images acquises par le satellite Spot 5.

Regardez ces deux images satellitaires. Vu du ciel, voici les dégâts des deux grands incendies qui ont embrasé les secteurs de Mandelieu dans les Alpes-Maritimes et du Muy dans le Var. Moins de 5 jours après ces feux de forêts qui ont ravagé plus de 1000 hectares de forêt dans le massif du Tanneron (Alpes-Maritimes) et dans la région du Muy (Var), Spot Image et Infoterra France (Sophia Antipolis et Toulouse) ont pu établir une cartographie détaillée des contours de feux et calculer avec précision l’étendue des surfaces brûlées grâce à l’analyse des images acquises par le satellite Spot 5.

 

Une chaîne opérationnelle mise en oeuvre par Spot Image et Infoterra France

 

Comment ces deux sociétés ont-elles pu dresser aussi rapidement une cartographie aussi complexe ? Explications. La rapidité d’obtention de ces informations, précieuses pour tous les acteurs responsables de la gestion de ces territoires (Ministère de l’Agriculture et ses services déconcentrés, Préfectures, Services Départementaux d’Incendie et de Secours, Collectivités locales, etc), repose sur la mise en œuvre d’une chaîne opérationnelle par Spot Image et Infoterra France, les deux filiales d’Astrium spécialisées en services de géo-information.

 

C’est dans la matinée de jeudi, dès que ces incendies ont été maîtrisés, que les satellites Spot ont été programmés par Spot Image de façon à pouvoir acquérir une image satellite des zones touchées. Un des atouts majeurs de Spot Image est en effet sa capacité à programmer les satellites pour répondre à toute urgence, que celle-ci soit liée à une catastrophe ou à une demande spécifique de certains de ces clients. De plus, avec 3 satellites actuellement en orbite, le système Spot dispose d’une capacité de revisite quotidienne (chaque point du globe peut être vu une fois par jour par au moins un des satellites).

 

426 hectares brûlés pour le Tanneron-Mandelieu

 

Les données reçues le 8 juillet par la station de réception de Toulouse et prétraitées par Spot Image ont été transmises dès le lendemain à Infoterra France, pour traitement et analyse : après une première étape de correction géométrique des images afin de les rendre superposables à des documents cartographiques, une série de traitements spécifiques ont été appliqués à ces images de façon à en extraire toutes les informations utiles à l’identification des zones touchées. Pour affiner les analyses, les mêmes traitements ont été appliqués dans le même temps aux images acquises par Spot 5 sur la même zone, avant les incendies, et extraites de la riche archive de Spot Image (plus de 10 millions d’images acquises depuis 1986).

 

Les techniciens et ingénieurs d’Infoterra ont pu ainsi produire en quelques heures la cartographie des contours de feux avec une précision inférieure à 10m et calculer le nombre d’hectares brûlés pour chaque feu : celui-ci s’établit à 426 ha pour l’incendie du Tanneron-Mandelieu et à 613 ha pour la région du Muy (des chiffres énormes, mais en deçà des premières estimations toujours difficile de faire du terrain qui était de 1.500 hectares ramené à 1.000 ultérieurement pour Mandelieu par exemple). Ces données peuvent alors être combinées à la cartographie des zones bâties, campings, etc de façon à faire une évaluation à la fois globale et précise des dommages.

 

Des informations essentielles pour une gestion de la situation post-crise

 

L’ensemble de ces traitement est hautement automatisé grâce à la mise en place d’un flux de production industriel basé sur des outils logiciels développés par Infoterra, soit dans le cadre de ses activités propres de recherche et développement (procédés de correction géométrique en particulier) soit, notamment, dans le cadre de l’application « feux de forêt » du projet RISK-EOS co-financé par l’Agence Spatiale Européenne. RISK-EOS est un projet du programme GMES (Global Monitoring for Environment and Security) mis en œuvre par l’Agence Spatiale Européenne et la Commission Européenne.

 

Pour Hervé Buchwalter et Jean-Michel Darroy, respectivement PDG de Spot Image et DG d’Infoterra France cette opération démontre le caractère opérationnel de la collaboration entre les deux sociétés. L’acquisition rapide d’images grâce à la flexibilité de programmation des satellites Spot associée aux performances des chaînes de traitement permettent de transmettre dans des délais très brefs aux services concernés des informations sur l’évaluation des dégâts utiles pour la gestion de la situation post-crise. CQFD avec ces surprenantes images satellitaires.

 

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