Flambée immobilière : le point de vue d'un candidat à l'achat

Posté lun 17/10/2005 - 00:00
Par admin

Dans l'article Immobilier azuréen : la flambée des prix plus que jamais ! Sophianet.com a repris les éléments du bilan du premier semestre 2005 de l'Observatoire le l'Habitat de la Côte d'Azur. Un de nos lecteurs, Frédéric Bessière, donne une vue du marché beaucoup moins optimiste que celle des professionnels de l'immobilier. Il est présenté, remarque-t-il., une situation où le nombre de transactions enregistrée diminue très fortement, surtout en CASA, situation justifiée par la pénurie de biens. Or il est précisé d'autre part que le nombre de produits à la vente progresse légèrement, ce qui est contradictoire avec une pénurie de biens.Se présentant comme un particulier en quête d'un achat, Frédéric Bessière estime que, dans ce cadre, son point de vue doit être considéré comme un commentaire et ne peut avoir le poids d'une analyse professionnelle. "Bien qu'au vu du niveau des articles distillés par les professionnels de l'immobilier depuis 6 mois, on est en droit de se demander lequel est le plus pertinent," ajoute-t-il cependant.Voici ses arguments."La situation que vous décrivez reflète bien ce que je peux observer depuis le début de l'année : une augmentation du nombre de biens à la vente, faible en début d'année et très soutenue depuis le début de l'été, avec une forte diminution des ventes. Il suffit de discuter à mots couverts avec les agents immobiliers pour en avoir confirmation. Le marché se tend très fortement depuis quelques mois. Certaines agences ont même dû procéder à des licenciements, et beaucoup d'entre elles s'interrogent sur leur pérennité. Il est vrai que nos communes comportent en moyenne plus d'agences immobilières que de boulangeries !""Cette situation n'est pas spécifique à notre région. Elle se retrouve dans la majorité des grandes villes, mais il est vrai que la côte d'azur a le privilège d'avoir des prix parmi les plus élevés, juste derrière Paris. Tous les économistes s'accordent pour dire que le marché immobilier est au bord du gouffre et qu'un réajustement est inévitable. Même le gouvernement en a tenu compte dans son budget 2006 en réduisant les rentrées financières liées aux ventes de logements de 18%. Et c'est l'hypothèse la plus favorable qui a été retenue !""Le premier signe annonciateur d'un tel retournement est une baisse importante du volume de transactions. La baisse des prix suit quelques mois plus tard, le temps que les vendeurs prennent conscience que leur bien ne se vend pas et acceptent de baisser leur prix. Nous en sommes à la première étape, la baisse du volume de transactions".Et de prendre le contrepied "de la FNAIM ou de ses consoeurs présentant la relative bonne santé du secteur immobilier. De leur part, on peut le comprendre, il s'agit pour eux de défendre leur business, même s'ils doivent pour cela s'appuyer sur des indicateurs dont la définition est régulièrement modifiée depuis la rentrée pour continuer à présenter des chiffres en fortes hausses".

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