Franc-maçonnerie et business : les "chers frères niçois" vus par Capital

Posté mer 10/02/2010 - 13:05
Par admin

"Nice : Le procureur Montgolfier n’a pas chassé tous les frères !", titre Capital.fr qui publie un dossier sur "les francs-maçons dans le business", ville par ville. Dans cette enquête qui passe aussi par Marseille, Lyon, Strasbourg, Grenoble, Toulon, etc. le chapitre niçois est l'un des plus étoffé. Avec près de 6.000 membres (2.000 au Grand Orient de France, 2.000 à la Grande Loge Nationale Française, 1.000 à la Grande Loge de France et 900 pour les autres loges) l'influence de la franc-maçonnerie "est considérable le long de la Promenade des Anglais" juge Gilles Tanguy.

 

Dans le volet niçois, le journaliste ne manque pas d'évoquer ce qui fâche comme l'affaire Jean-Paul Renard, ce magistrat que le procureur de la République Eric de Mongolfier avait fait tomber en 2004 pour avoir "un peu trop mélangé l’hermine et le tablier". L'affaire avait ébranlé la GNLF il y a une dizaine d'années et a laissé des traces. Mais l'article s'attache surtout à apporter un éclairage sur les différentes loges, leurs dirigeants, leurs membres les plus représentatifs, leurs secteurs d'influence.

 

De la GNLF à Azur 50, le très secret Club 50 local, du Grand Orient de France à Droit Humain en passant par la Grande Loge traditionnelle et moderne de France, on croisera par ailleurs bien des noms connus des socio-professionnels azuréens. La révélation "du fonctionnement de ces groupes opaques ne va sans doute pas contribuer à redorer le blason de la franc-maçonnerie", prévient d'entrée Gilles Tanguy. Mais pour tout un chacun, elle donnera l'occasion de mieux connaître ces réseaux qui continuent de compter dans le business local.

 

Lire sur Capital.fr : "Nice : Le procureur Montgolfier n’a pas chassé tous les frères !"

 

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