Gendarme tué à Peille : Manuel Valls aux obsèques du Major Brière

Posté lun 22/10/2012 - 07:39
Par admin

Le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls participera ce matin lundi 22 octobre  à 11h à la caserne de gendarmerie Ausseur à Nice, à la cérémonie d’hommage rendue au Major Daniel Brière, du groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes, décédé dans l'accomplissement du devoir le 17 octobre dernier à Peille. Une cérémonie qui se déroulera en présence de Christophe Mirmand, préfet des Alpes-Maritimes et des autorités de la gendarmerie et des forces de l'ordre. Le Major Brière, victime d'un voleur de voiture qui lui a délibérément fonçé dessus, alors qu'il tentait de l'arrêter, avait déjà reçu vendredi l'hommage de François Hollande, président de la République.

Entretemps, un nouveau fait divers lié à des chauffards a endeuillé les Alpes-Maritimes. Violemment percutée par un automobiliste qui avait grillé un feu rouge, dans la nuit de dimanche à Nice, une voiture de la police municipale a été projetée sur une jeune nigériane qui est décédée sur le coup. Une nouvelle tragédie qui suit la mort récente d'un agent de la police nationale à Cannes, percuté par un chauffard sous l'emprise de l'alcool et de stupéfiants.

"La police municipale, une fois de plus, a subi un comportement inqualifiable qui mérite les plus lourdes sanctions. Je fais pleinement confiance au parquet de Nice sur les suites à donner", a déclaré Christian Estrosi, président de la Métropole et député. "Cette répétition d'actes de violence au volant envers des policiers et des gendarmes  est intolérable et doit appeler de la part de la Justice une réponse pénale ferme et sans concession" a souligné Eric Ciotti, député et président du Conseil général dans un communiqué

"Dans la plupart de ces cas, les forces de l'ordre ont eu affaire à des individus condamnés à plusieurs reprises et roulant sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants. En ce qui concerne le meurtrier présumé du major Briere, celui-ci était sorti de détention  provisoire depuis quelques jours seulement."

"Plus que jamais, il est nécessaire que la loi sur les peines planchers ou que les "courtes" peines de prison - que le gouvernement veut remettre en cause - soient maintenues et appliquées avec toute la fermeté qui s'impose. Notre société ne peut plus tolérer que des délinquants puissent ainsi être remis en liberté malgré la répétition de délits", conclut Eric Ciotti.

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