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Grandes conférences à Antibes aujourd'hui : à la conquête des astéroïdes

C'est la reprise aujourd'hui lundi 25 octobre du cycle des Grandes Conférences de la ville d'Antibes. Patrick Michel, astrophysicien, chercheur au CNRS, Observatoire de la Côte d’Azur, sera l'invité de cette première conférence de la saison 2007-2008, aujourd'hui à 15 heures au Palais des Congrès de Juan les Pins, et interviendra sur le thème de "A la Conquête Spatiale des Astéroïdes et des Comètes". Entrée libre.

C'est la reprise aujourd'hui lundi 25 octobre du cycle des Grandes Conférences de la ville d'Antibes. Patrick Michel, astrophysicien, chercheur au CNRS, Observatoire de la Côte d’Azur, sera l'invité de cette première conférence de la saison 2007-2008, aujourd'hui à 15 heures au Palais des Congrès de Juan les Pins, et interviendra sur le thème de "A la Conquête Spatiale des Astéroïdes et des Comètes". Entrée libre.

 

A la recherche de "l'ADN de notre système solaire"

 

Voici un résumé de son intervention. Si depuis le sol et à vue d’œil, l’espace semble uniquement peuplé d’étoiles brillantes et de planètes, il est en fait aussi constitué de nombreuses populations de petits corps dont les premiers ne furent détectés qu’au début du 19ième siècle. Ces petits corps à l’origine d’évènements violents comme l’a montré en juillet 1994 la collision de la comète P/Shoemaker-Levy 9 avec Jupiter, et comme l’indiquent les cratères peuplant les surfaces des planètes et de la Lune. L’impact de l’un d’entre eux sur la Terre représente donc une menace potentielle pour notre biosphère et la survie des espèces. Les étudier doit alors permettre de définir des stratégies de défenses adaptées à ce risque de faible probabilité mais de conséquences catastrophiques.

 

Les petits corps qui peuplent notre Système Solaire sont de deux sortes : les astéroïdes et les comètes. Les images surprenantes qu’elles ont montrées ont mis en évidence que …. ces objets ont des caractéristiques bien spécifiques, remettant en cause notre compréhension basée sur des modèles théoriques. Leurs surfaces sont de plus couvertes de cratères, témoins des impacts qu’ils ont subis et subissent encore.

 

La diversité de ces objets nécessite que de nombreuses missions spatiales leur rendent visite et les explorent selon des méthodes variées. par exemple, la sonde NEAR est restée en orbite autour d’Eros, deuxième plus gros croiseur de la Terre, pendant un an, nous révélant sa structure. La mission Deep Impact a lancé un projectile sur la surface de la Comète Tempel 1 en Juillet 2005, dans le but de produire un cratère sur sa surface et de révéler sa structure interne et sa composition. Une mission japonaise, Hayabusa, a aussi rendu visite à un petit astéroïde de 500 mètres de diamètre en novembre 2005, dans le but d’en déterminer ses propriétés physiques et d’en rapporter un échantillon sur Terre.

 

D’autres missions non moins spectaculaires sont programmées dans les prochaines années, notamment par l’Agence Spatiale Européenne (la mission Rosetta déposera un robot sur une Comète en 2014, et une mission de retour d‘échantillon est en phase de sélection) la NASA et son équivalent au Japon. Ces objets ne sont pas seulement à l’origine d’évènements catastrophiques menaçant la survie des espèces vivantes mais surtout constituent l’ADN de notre Système solaire.

 

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