Grève des transports urbains d'Antibes : l'enlisement

Posté mar 16/08/2005 - 00:00
Par admin

Plus de 100.000 personnes privées depuis 70 jours de transport en commun à Antibes, Sophia Antipolis, Vallauris et une partie de Grasse : c'est ce qu'entraîne la grève au long cours qui paralyse la Soma (Société méridionale d'autocars) depuis début juin et pour laquelle aucune solution ne semble toujours en vue. En matière de transports urbains, il s'agit d'ailleurs là d'un record français qu'évidemment personne ne revendique. A la base, le conflit porte sur les salaires. Les chauffeurs réclament une hausse de 10% de leurs salaires. Selon leurs calculs, ils gagnent 11% de moins que leurs homologues de Cannes et 14% de moins que ceux de Nice alors qu'à travers des sociétés différentes ils appartiennent tous au même groupe, en l'occurrence Veolia. Vendredi 12 août, une nouvelle rencontre avec la direction n'a rien donné.Du côté des élus, on s'impatiente alors que la rentrée se profile, avec une perspective d'absence de transport en commun encore plus pénalisante qu'en pleine saison touristique. Député-maire d'Antibes et président de la CASA, Jean Leonetti analyse l'enlisement de ce conflit social d'abord comme un bras de fer entre la Soma et la CASA autour du renouvellement du marché public de transport urbain de la communauté, l'entreprise poussant ainsi, selon lui, à un prix de renouvellement plus élevé. Et d'annoncer que la communauté d'agglomération avait décidé, dans le cas où le conflit ne se terminerait pas rapidement, de reprendre rapidement une partie du réseau de transport en régie et de mettre en place un service minimum avant la fin du mois. Avant la rentrée de septembre.

Ajouter un commentaire