Grève TER : le préfet nomme un médiateur

Posté ven 09/01/2009 - 17:10
Par admin

Deux éléments nouveaux dans le conflit social qui affecte le trafic des TER azuréens depuis maintenant le 9 décembre. Le premier tient dans la nomination d'un médiateur par le Préfet Francis Lamy en la personne de Françoise Buffet, Directrice départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle des Alpes-Maritimes.

 

Dans un communiqué, la préfecture note que "préoccupé au plus haut point par les gênes causées aux usagers par le conflit social qui affecte le trafic ferroviaire dans le département, le Préfet Francis Lamy s’est entretenu régulièrement à ce sujet avec la direction de la SNCF. Après avoir laissé les négociations entre la SNCF et les syndicats suivre leur cours et constatant la poursuite du conflit, le Préfet prend l’initiative ce jour de nommer un médiateur en la personne de Françoise Buffet, Directrice départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle des Alpes-Maritimes en vue de faciliter son règlement."

 

Les Naufragés du TER Grasse Vintimille en appellent à la responsabilité de tous

 

Le second, c'est une nouvelle réaction de l'association NTGV les Naufragers du TER Grasse Vintimille. "Un mois ! Cela fait exactement un mois que les trajets domicile/travail ou domicile/étude sont très fortement perturbés par la grève de la SNCF, démarré le 9 décembre 2008. Direction, syndicat et conseil régional se battent à coups de communiqués de presse, souvent contradictoires. Qui croire : y-t'il 2 grévistes quotidiennement comme le soutien M. Gérard Piel, ou 40% en moyenne comme le soutien la direction de la SNCF ?" écrit ainsi leur président Eric Sauri. Une fois de plus ce dernier fait entendre la voix des usagers

 

"Notre association a recueilli à ce jour plus de 1649 signatures pour sa pétition lancé sur Internet le 31 dec 2008, preuve, s'il en fallait encore une, de l'attachement des azuréens à ce mode de déplacement. La voie ferrée littorale permet en effet de desservir le cœur des grandes agglomérations de notre département, de Grasse à Vintimille en passant par Cannes, Antibes, Nice, Monaco et Menton. Nous restons persuadés qu'un service TER régulier, fiable et confortable est la seule alternative crédible à l'engorgement du réseau routier et autoroutier, dans un département où une grande partie de la pollution atmosphérique est due aux déplacements", écrit Eric Sauri.

 

"Nous en appelons à la responsabilité de tous : la direction de la SNCF, les cheminots et leurs représentants syndicaux, le Président de la Région PACA, le gouvernement et ses représentants locaux, les parlementaires. Nous attendons avec impatience la fin de ce conflit, et surtout une véritable fiabilisation de la desserte ferroviaire locale, afin que le TER ne soit plus un mode de transport par défaut, que l'on utilise uniquement lorsqu'on n'a pas d'autre solution, mais un véritable choix citoyen".

 

"Nous lançons également un appel à la SNCF pour qu'elle respecte ses obligations légales : en cas de perturbations prévisibles, comme c'est le cas pour les grèves, les passagers doivent être informés 24 heures à l'avance. Or, depuis un mois, ce délai n'est que très rarement respecté. Ainsi par exemple, le plan de transport du vendredi 9 janvier, n'était toujours pas disponible dans les gares, par téléphone ou sur le site Internet www.ter-sncf.fr.index.asp hier jeudi 8 janvier à 11 heures du matin. Les plans de transport sont diffusés le plus souvent la veille entre 16H et 17H, bien loin du délai de 24 heures". Une nouvelle et énième supplique qui espèrons-le pourra cette fois être entendue.

 

Ajouter un commentaire