Hôpital de Cannes: une inauguration sous tension
Inauguration officielle, samedi, du nouvel hôpital de Cannes en présence de Xavier Bertrand. L’occasion de rencontrer le Ministre de la Santé qui s’est félicité de voir ce nouvel équipement moderne et performant permettre une meilleure prise en charge des malades, mais aussi un travail en réseau et une bonne collaboration entre secteur public et privé. Xavier Bertrand qui n’a pas esquivé les problèmes soulevés par une partie du personnel, et qui a promis davantage de moyens humains et financiers pour l’hôpital de Cannes.
Xavier Bertrand est venu samedi inaugurer officiellement le nouvel hôpital de Cannes. Une inauguration sous tension en raison d’une manifestation d’une centaine d’employés hospitaliers de Cannes et de Grasse, réclamant plus de moyens et des embauches pour faire fonctionner correctement ce bel hôpital. S’il a quelque peu esquivé les manifestants à son arrivée, le Ministre de la Santé a ensuite bousculé le protocole pour aller à leur rencontre et discuter longuement avec eux. Il en a d’ailleurs tiré des enseignements dans son discours inaugural en promettant à l’hôpital de Cannes plus de moyens financiers pour compenser le coût de son déménagement, mais aussi en personnels pour pouvoir faire face au développement de l’activité généré par la mise en service de ce nouvel hôpital moderne et performant.
Pour autant, Xavier Bertrand a déclaré ne pas être un magicien disposant d’une planche à billets, et a voulu tenir un langage de vérité quant à l’utilisation des fonds publics qui existent dans le système de santé avec 4 milliards d’euros dépensés en plus chaque année, mais ou chaque euro doit être utilisé au mieux. Il se félicite d’ailleurs que le nouvel hôpital de Cannes assure une meilleure prise en charge des malades, notamment dans le domaine de la maternité et de la chirurgie cardiaque, deux services qu’il a visités. Le Ministre a également loué la collaboration mise en place entre secteur public et privé, ainsi que le fonctionnement en réseau avec les hôpitaux de Grasse et d’Antibes, la clé de l’avenir selon lui.
