HP : le président Jacques Chirac en appelle à la Commission Européenne
Deux éléments nouveaux hier, dans l'affaire des licenciements d'Hewlett-Packard qui fait monter la pression sociale en France. Ainsi le maire de Grenoble (le site Grenoble-Eybens est particulièrement touché et pourrait perdre de 500 à 600 emplois, sur 2.100 salariés) est allé aux Etats-Unis rendre visite au site californien d'HP et a été reçu par la direction (mais pas par le Pdg Mark Hurd). Dans un communiqué, l'élu français, Michel Destot a déclaré que HP se serait engagé à poursuivre les négociations susceptibles d'infléchir l'ampleur des annonces connues à ce jour. Une faible lueur d'espoir soutenue par les projets de pôles de compétitivité en cours comme "Minalogic" sur Grenoble pôle consacré aux micro-nanotechnologies et au logiciel.Le second événement c'est la remontée de ce plan social au niveau politique national. Ainsi, hier le président Jacques Chirac a demandé au gouvernement de poursuivre tous les efforts engagés pour répondre au problème posé par les 1.240 suppressions de postes. Jacques Chirac a d'autre part demandé au gouvernement de saisir la Commission européenne compte tenu de la portée de ce plan partout en Europe. Rappelons que HP est présent à Sophia (350 salariés sur le site) et que les détails des suppressions de postes en France, site par site et activité par activité ne seront connues que vendredi 23 septembre.