La direction du site IBM La Gaude devra procéder à une évaluation de la souffrance mentale de ses salariés et aura à rendre dans les quatre mois une étude exhaustive et détaillée sur ce sujet, révèle le quotidien La Tribune, reprenant une affaire dévoilée par Nice-Matin il y a quelques jours. Un courrier du 18 septembre, signé par le directeur départemental du travail et de l'emploi des Alpes-Maritimes, est très clair : "Le chef d'établissement d'IBM de La Gaude est mis en demeure de se conformer aux prescriptions de l'article L230-2 I, II, III du code du travail en procédant à l'évaluation des risques de souffrance mentale existant dans son établissement". L'étude, précise le quotidien, devra être "exhaustive et détaillée" et doit évaluer, notamment, la "fixation d'objectifs, notation-évaluation, surcharge de travail, relations sociales, modalités de management, mobilité géographiques et professionnelles".
A l'origine de cette affaire, une requête syndicale, concernant une présomption de harcèlement moral sur un salarié. Le médecin du travail rélève alors " l'existence de nombreuses pathologies liées au stress - type insomnies, troubles musculaires- liées, selon moi, à trois facteurs: le style de management, la surcharge de travail et le système d'évaluation des salariés". La direction d'IBM n'estimant pas devoir donner suite aux solutions précisément recommandées par le médecin, la direction du travail a été alertée.
Lire l'article de Latribune.fr : "IBM contraint d'évaluer la souffrance mentale de certains de ses salariés"
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