"Le retournement du marché immobilier résidentiel, longtemps annoncé, s'est concrétisé au 1er semestre", note Le Monde. Après avoir sévi dans le secteur du neuf, depuis l'automne 2007, il concerne désormais l'ancien. Et de citer une étude de Century 21 (950 agences et plus de 20 000 transactions en six mois). Rendue publique aujourd'hui mardi 1er juillet cette étude fait état d'une "baisse de 10 % du nombre de ventes, qui devrait se creuser jusqu'à 15 % au cours de l'été, et des prix qui stagnent ou, ponctuellement, baissent". Suivant les régions les baisses de prix sont plus ou moins franches : Midi-Pyrénées (- 5,47%), Pays de Loire (- 6,40%), Languedoc Roussillon (- 3,23%) et Provence (- 3,53%).
Même constatation pour le réseau Laforêt. "Dès septembre 2007, le réseau a senti que les prix connaissaient un coup d'arrêt", lance Laforêt qui conclut "qu'ils devraient fléchir de 10 % d'ici septembre, voire plus dans certaines villes comme Marseille, et de 15 % d'ici 2009". Un autre phénomène d'autre part identifié : en raison de l'explosion du prix des carburants, les prix de l'immobilier résistent mieux dans les centres villes que dans les périphéries. Paris de son côté fait de la résistance. Les prix ont continué à monter mais moins rapidement : +9,4% sur 12 mois et +1,1% sur le premier trimestre.
Lire dans Lemonde.fr : "Le marché de l'immobilier se retourne dans le neuf et l'ancien"
|
L'éco de la Côte.