Incubateur PACA-Est : trois lauréats au concours du ministère de la recherche

Iris et 3Roam primés dans la catégorie "Création et Développement" et AaZ Solutions en "Emergence". Au Congrès International de l'Incubation à Baltimore, Géraldine Quétin (photo "Une"), directrice de l'IPE, a pu constater les spécificités de l'incubation à la "française".

Trois nouveaux lauréats au concours national du ministère de la recherche dont la remise des prix a eu lieu récemment parmi les quelques 17 projets actuellement en incubation : c'est une reconnaissance supplémentaire pour les entreprises de l'incubateur PACA-Est. Ainsi, sur les quatre projets de la région PACA lauréats en "Création et Développement", deux sont issus de l’Incubateur PACA-Est : Iris et 3Roam (les deux seuls représentants des Alpes-Maritimes). Un autre projet de l’Incubateur a été primé en catégorie "Émergence" : AaZ Solutions. Autant de résultats qui ne sont pas qu'honorifiques : concrètement, les trois projets représentent près de 700.000€ de prix cumulés.C'est là d'ailleurs l'un des principaux objectifs de l'incubateur. L’effet de levier financier (1 euro de l’incubateur permet d’en déclencher 4 de plus) ouvre aux projets incubés des perspectives d’accélération de leur mise sur le marché. A ce jour, sur 42 projets de création d’entreprise accompagnés depuis la création de l'incubateur PACA-Est (sur plus de 120 dossiers étudiés), 22 entreprises ont été créées, générant 86 emplois (hors porteurs non salariés), 57 brevets et totalisant un chiffre d'affaires cumulé de 2,5 millions d'euros.Présente à Baltimore, au Congrès International de l’Incubation, avec la double casquette de Directrice de l’Incubateur PACA-Est et Secrétaire Générale de France Incubation, Géraldine Quétin a pu comparer les différentes expériences d'incubation menées à travers le monde. Elle a notamment constaté que le dispositif d’incubation à "la française" commence à intéresser les autres incubateurs internationaux. "En effet, la notion anglo-saxone d’incubateur concerne l’hébergement et l’accompagnement de jeunes entreprises déjà créées (concept français de pépinière). L’incubation à la "française", dédiée à la validation de la création d’un projet d’entreprise, fait des émules auprès de certains pays, tels que le Honduras qui est en cours de structuration à ce niveau", note Géraldine Quétin.Une autre grande différence aussi entre les incubateurs français et américains qu'a pu relever Géraldine Quétin : le volume de cash dégagé. "Lorsque les projets français lèvent un euro, dans le même temps, un projet US en lève 4, avec les mêmes efforts. De plus, des sommes très importantes sont consacrées très tôt au business-development des projets (embauche de commerciaux de haut calibre, pour faciliter et accélérer la contractualisation commerciale)".Plus d’informations au www.pacaest.com