Inversion des rôles pour Noémie Honiat

Posté mar 03/04/2012 - 11:08
Par admin

Moins d’une semaine après avoir quitté l’aventure Top Chef aux portes de la demi-finale, Noémie Honiat était jeudi à la Faculté des Métiers de Cannes pour tenir un rôle inverse au sien dans l’émission de M6 puisqu’elle était cette fois membre du jury d’un concours opposant les apprentis en Brevet Professionnel Cuisine qui ont eu 1h30 pour imaginer et réaliser une recette à partir d’un panier surprise composé entre autres de poulet, de langoustines, de pleurotes et de blettes italiennes. Rencontre avec cette jeune cuisinière originaire de Saint Laurent du Var pour évoquer son nouveau rôle et ce que lui a apporté sa participation à Top Chef.

Inversion des rôles pour Noémie Honiat

Noémie Honiat en pleine dégustation des plats du concours, aux cotés de Xavier Malandran, finaliste de l'édition 2011 de Masterchef

Noémie Honiat, après avoir participé pendant plusieurs semaines à l’émission Top Chef, qu’est ce que ça fait de se retrouver aujourd’hui jury d’un concours de cuisine ?

Cela me fait très plaisir parce que ce sont des étudiants et je suis passée par là, moi qui ait fait beaucoup de concours de cuisine et de pâtisserie avec le championnat de France des Desserts. C’est aussi un honneur d’être entourée dans le jury par de  belles personnes et de pouvoir juger leurs plats, d’autant qu’ils ont l’air d’être très bien partis et d’être très organisés. Après je vais juger en fonction de la grille d’évaluation, tout en m’efforçant d’être la plus honnête possible dans la mesure où cela se règle dans l’assiette. 

Malgré votre élimination, l’émission Top Chef vous a beaucoup apporté sur le plan personnel?

Enormément. Cela m’a beaucoup apporté et m’a fait grandir. Sur le plan relationnel, il y a eu des rencontres de folie, que ce soit avec Norbert ou les autres concurrents. C’est une expérience unique et une grande chance de cuisiner pour des bikers, de revisiter un couscous pour Jamel Debbouze  ou simplement de rencontrer mes modèles comme Thierry Marx. Mes meilleurs souvenirs, c’est vraiment coté rencontres.

Une petite déception, lors de l’émission avec Christophe Michalak ?

Oui, je ne l’ai toujours pas digéré et merci de m’enfoncer encore. Même si cela reste de la téléréalité, c’est une déception car c’est un modèle et j’aurais aimé lui faire plaisir. Ma victoire est dans le plaisir que je procure à la personne qui déguste mes plats, et là c’était un échec, d’autant plus que tout le monde m’attendait sur cette épreuve. Mais je ne baisse pas les bras parce que je referais des concours où il sera dans le jury et je pourrais enfin lui présenter quelque chose de convenable.

Professionnellement, même si vous n’avez pas les 100 000 euros pour ouvrir votre restaurant, cela vous a aidé à évoluer dans votre métier ?

Je ne comptais absolument pas sur les 100 000 euros car il faut savoir que je ne me suis pas inscrite à l’émission, mais qu’on est venu me chercher pour y participer. Les projets que j’avais avant Top Chef, sont les mêmes que ceux que j’ai aujourd’hui. Bien sûr au niveau contacts, cela explose. J’ai fini mes études en juin dernier, puis j’ai fait une saison d’été à l’Eden Roc au Cap d’Antibes et aujourd’hui, j’étudie tranquillement les offres qui viennent de droite et de gauche.

Vous avez envie de travailler dans un grand restaurant ?

Le choix n’est pas fait. Cela peut aussi être de la Brasserie, des villas privées ou de grands hôtels.  Toute expérience est bonne à prendre et peut me permettre d’évoluer dans n’importe quels domaines. Donc, je ne me précipite pas.

 

  

Ajouter un commentaire