Ipag Nice : difficile challenge pour le nouveau directeur général
La concurrence est rude aussi pour les écoles de commerce. L'IPAG en sait quelque chose puisque l'école, installée à Nice en 1989 a dû cette année abandonner la première année faute de candidats valables en nombre suffisant. Pourtant, affirme le groupe IPAG qui dispose d'une école plus importante sur Paris (près de 1.000 élèves) cet abandon de la première des cinq années du cycle (une centaine d'élèves par promotion sur Nice) n'est en rien le signe d'une fermeture à terme de son entité niçoise. La décision a été prise le 19 juin dernier et, suite à cela, le groupe Ipag a décidé de nommer un nouveau Directeur Général, Guillaume Bigot. Ce dernier, afin de manifester limportance que le groupe accorde à la pérennisation du centre de Nice a décidé de sy rendre le jour même de son entrée en fonction et den assurer personnellement la Direction.
Agé de 38 ans, Guillaume Bigot, enseignant, auteur de plusieurs livres remarqués et ancien rédacteur en chef adjoint de lEvènement du Jeudi a notamment dirigé lEcole de Management du Pôle Léonard de Vinci. Il aura ainsi la charge de repositionner l'Ipag de Nice qui s'est trouvé en concurrence frontale avec le Ceram Bachelors à Sophia ou l'Espeme du groupe Edhec, à Nice. Ce sont deux écoles de commerce post-bac comme lui, sur le même créneau de la formation des jeunes managers, qui disposent de moyens beaucoup plus importants.
L'Ipag, sur ce créneau, s'était distingué en insistant sur l'axe international, un axe qui, aujourd'hui a été adopté par l'ensemble des écoles de commerce. Aujourd'hui, la relance pourrait se faire en insistant encore plus sur les programmes internationaux et sur l'organisation de séminaires de management ouverts aux étrangers. L'Ipag Nice se trouve aussi mise en observation et doit se réinventer. Un véritable challenge pour le nouveau directeur général.
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