IVCS à Sophia : 39 entreprises qui recherchent 160 millions d'euros

Posté lun 02/12/2002 - 00:00
Par admin

Le 6ème International Venture Capital Summit lundi et mardi au CICA a fait le plein de candidats dont dix viennent de la technopole et de la Côte. Tendance 2002 : des projets très technos, avec en vedette le "sans fil", les logiciels spécialisés et les biotechnologies.

Pratiquement le plein de start-up pour le 6ème IVCS (International Venture Capital Summit) qui s'ouvre lundi 2 décembre au CICA de Sophia Antipolis. Alors que Capital IT à Paris en était resté à 36 entreprises sélectionnées sur les 40 places ouvertes, l'IVCS sophipolitain met en lice 39 entreprises à la recherche de financement. Depuis l'effervescence des années 1999-2000, la donne n'en a pas moins bien changé à Sophia comme à Paris. Mais, signalent les organisateurs de la CCI (le CERAM Entrepreneurs&Innovation) et le comité de sélection, s'il y a eu moins de dossiers de candidatures (une centaine cette année contre 150 en 2000), les dossiers ont été jugés globalement de bien meilleure facture.Les caractéristiques de la "sélection 2002"Les caractéristiques de cette "sélection 2002" ? D'abord une forte dimension technologique et, pour la plupart des dossiers, un stade de développement avancé. En ce qui concerne les secteurs et les tendances technologiques, ce qui avait été observé à Capital IT se retrouve au sommet international sophipolitain. Une forte orientation "wireless" est indéniable (25% des dossiers). Il s'agit de projets touchant le domaine des technologies pures et dures ou des applications et services sans fil (nouveaux accessoires, compression de médias adaptés aux mobiles, technologies de téléchargement, middleware de messagerie, moteurs de jeux pour mobiles pour des milliers de joueurs...).Autre point fort de la sélection : le logiciel. Des logiciels plus spécialisés abordant les environnements/applications de Knowledge Management, la sécurité, la 3D, l'EAI (intégration d'applications au sein des entreprises et réutilisation des systèmes et applications existantes). Le secteur télécom, en dépit de la déprime mondiale qu'il connaît, n'est pas boudé avec deux projets portant sur des composants opto-électroniques. Depuis sa création en 1997, IVCS a toujours attiré d'excellentes entreprises du domaine des sciences du vivant. Cette année, six dossiers de biotechnologies et d'instrumentation médicale ont été réunis.Autres caractéristiques. Les montants demandés. Au global, les entreprises recherchent 160 M€, soit une moyenne de 4 M€ pour chaque participant (3 M€ en fait si l'on enlève, un extrème, une société recherchant à elle seule 40 M€.Le stade de financement. Pour 20% il s'agit d'amorçage; pour 43% d'un premier tour de table; pour 38% d'entreprises déjà bien établies qui cherchent à se développer.Les secteurs géographiques enfin. Sophia et la Côte restent bien placés avec une dizaine de dossiers. Les autres projets viennent de régions françaises et aussi d'Europe. La zone de Cambridge, à la suite du partenariat établi avec la Cambridge Enterprise Conference, est notamment représentée par plusieurs entreprises.Les dix sociétés sophipolitaines retenuesQuant aux dix sociétés sophipolitaines ce sont les suivantes :- ActiVia Networks, une "spin off" de l'Inria dans le domaine de l'acheminement de contenus sur le Net,- Aktis Medical- Benomad, un projet qui sort de l'incubateur PACA-est avec une technologie nomade pour l'industrie du transport- Castify Networks, une spin off d'Eurécom dans le domaine également de l'acheminement de contenu- CDCK, récemment installé à Sophia Antipolis développe une solution permettant de protéger le numéro de carte bancaire- Neion Graphics, avance un nom que Sophia et la communauté high tech connaissent bien : Patrick Haddad. Le fondateur de feu m-Pixel, qui avait créé l'une des plus belles technologie de compression de l'image, revient sur scène. Il se place cette fois sur le créneau de la communication par l'image avec une technologie utilisant des couches en SVG (Scalable Vector Graphics)- NetOnweb développe des logiciels de gestion de réseaux d'ordinateurs- Open Plug, fondé par des anciens de Texas Instruments, développe des logiciels permettant le téléchargement de plug-in pour "up-grader" les mobiles.- Quantificare, créée par Jean-Philippe Thirion, ancien de l'INRIA Sophia, a mis au point une technique très sophistiquée permettant de "quantifier" l'évolution d'une maladie à partir d'une série d'images (scanner, IRM) prises à intervalle régulier dans le temps.- Tornado Technologies de Dominique Gatto participait déjà au précédent sommet. Sur le créneau de la 3D professionnelle, cette société à cheval entre Nice et Montreal, revient pour assurer le financement de la commercialisation de son logiciel.Une liste à laquelle il serait possible d'ajouter Alecole, le seul projet internet sélectionné. La société de Patrice Magnard a certes son siège à Paris, mais dispose désormais d'un pied au CICA de Sophia Antipolis.

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