Jean-Michel Drevet, nouveau préfet des Alpes-Maritimes

Posté ven 29/04/2011 - 07:40
Par admin

Un retour dans les Alpes-Maritimes. Le nouveau préfet des Alpes-Maritimes, nommé en Conseil des ministres mercredi, est Jean-Michel Drevet. Il remplace Francis Lamy, promu préfet de la région Auvergne, qui prendra ses nouvelles fonctions à la fin de la semaine. Depuis 2010, préfet de Seine-et-Marne, Jean-Michel Drevet est en effet loin d'être un inconnu dans les Alpes-Maritimes. Beaucoup se souviennent qu'il a été secrétaire général de la préfecture des Alpes-Maritimes de 1996 à 2000. Enarque (promotion Malraux), âgé de 58 ans, Jean-Michel Drevet est en outre un proche de Christian Estrosi. Il a été son directeur de cabinet en 2005 au ministère délégué à l'Aménagement du territoire. Puis, rebelote en 2009, alors qu'il avait été nommé préfet du Vaucluse en 2007, il a rejoint Christian Estrosi en tant que directeur de cabinet au ministère chargé de l'Industrie.

Sa nomination a été très bien accueillie dans les rangs de la majorité azuréenne. Ainsi MMM, Muriel Marland Militello, députée, écrit sur son blog qu'il s'agit d'"une grande chance pour le département et la Ville de Nice". L'opposition municipale niçoise, quant à elle, n'affiche pas le même avis. Pour Patrick Allemand (PS), cette nomination n'est "pas de nature à rassurer sur l’impartialité de l’Etat".

"Cette personnalité est bien connue des élus locaux puisqu’il a été secrétaire général de la préfecture à la fin des années 90", écrit dans un communiqué, le premier vice-président du Conseil régional et leader du groupe municipal niçois Changer d'ère. "Il a été surtout directeur de cabinet de Christian Estrosi au ministère de l’aménagement du territoire, puis de l’industrie. Au moment où de nombreux dossiers sensibles reviennent au premier plan, notamment l’OIN et l’intercommunalité, cette proximité avec l’élu le plus puissant du département, dont il a été le subordonné, n’est pas de nature à rassurer sur une impartialité de l’Etat conforme à l’esprit républicain que tout citoyen est en droit d’attendre."

Ajouter un commentaire