Jean Pierre Dick prêt pour de nouveaux défis

Jean Pierre Dick, vous qui naviguez sur toutes les mers du globe, vous constatez de vraies différences entre les océans ?

Oui, quand vous êtes dans le grand Sud, personne n’habite là bas et l’on ne voit aucun détritus dans la mer, par contre, dans la Méditerranée on a des constatations moins glorieuses, notamment celle qu’on a eue à l’arrivée de la Barcelona World Race où plein de détritus et de bouteilles se baladaient dans l’eau. Une prise de conscience est nécessaire pour que les choses deviennent acceptables, voire agréables comme ce matin où, en nageant devant chez moi à Carras, j’ai eu la chance de voir un ban de dorades. Une très belle sensation !

Vous participer actuellement à une compétition sur catamarans, ce qui est inhabituel pour vous. C’est une récréation ou une préparation pour votre prochaine course ?

Un peu des deux. Une récréation parce que c’est un plaisir de naviguer dans ma ville natale et de cœur, mais venir ici c’est aussi un entraînement pour la transat Jacques Vabre que je vais faire avec Jérémie Beyou. Cela permet de mieux nous connaître en vivant des aventures et des stress en course.

C’est une épreuve que vous avez déjà gagnée deux fois, vous repartez pour gagner ?

 Oui, mais la compétition sera rude avec 13 bateaux dont 6 ou 7 sont en mesure de gagner, donc ce sera difficile. Ensuite, il y aura le Vendée Globe et il faut déjà se mettre à l’ouvrage. C’est un peu mon graal et ce sera vraisemblablement mon dernier Vendée Globe. Il faudra être bon  sur mon Virbac Paprec 3 dont les performances sont satisfaisantes, mais il faudra faire preuve de fiabilité et je m’y prépare à plein temps.