"Annecy, Grenoble, Nice - la favorite? - et Pelvoux caressent toutes quatre l'infime espoir d'organiser, au nom de la France, les Jeux Olympiques d'hiver de 2018. Et dans la course aux voix des 45 présidents de fédérations sportives qui livreront leur verdict le 18 mars, tous les coups, ou presque, sont permis. A l'issue incertaine, la compétition se joue à couteaux tirés". Avant l'audition de demain par les présidents des fédérations et le choix du 18 mars prochain, c'est cette compétition entre les maires des quatre candidatures françaises, avec rumeurs, débauche de grands sportifs et lobbying politique que raconte avec brio Alexandre Duyck dans le JDD édition de lundi 19 janvier. Dans cette bataille en coulisse, "médaille d'or pour Christian Estrosi, qui s'indigne qu'on puisse le soupçonner d'user de son amitié revendiquée avec Nicolas Sarkozy" note le JDD. "Ce serait faire injure aux votants!" Pas un coup de fil, pas un rendez-vous secret... alors qu'Henri Sérandour, président du Comité olympique français (CNOSF), reconnaît prendre au téléphone "les trois maires des grandes villes et le président du conseil général des Hautes-Alpes pour Pelvoux."
Mais même après cette première étape, le candidat français qui aura été retenu sera loin d'être arrivé. Pour lui, la route sera encore longue avant juillet 2011 quand le CIO tranchera. Avec une mission d'autant plus difficile que les chances françaises françaises sont estimées par certains comme "infimes" pour 2018 face à Pyeongchang (Corée du Sud) ou Munich.
Lire dans Lejdd.fr : "JO 2018: Petites intrigues entre amis"
|
L'éco de la Côte.