Journée d'action du 23 mars : perturbations dès ce soir 20 heures à la Sncf

Posté lun 22/03/2010 - 14:35
Par admin

Des perturbations tous azimuts pour la journée d'action interprofessionnelle organisée demain, mardi 23 mars à l'appel de cinq organisations syndicales (CGT, CFDT, FSU, UNSA et Solidaires). Ces perturbations débuteront d'ailleurs dès ce soir, 20 heures, avec le mouvement de grève à la Sncf. Selon la direction, le trafic sera perturbé jusqu'à mercredi 24 mars 8 heures. Seront affectés par cette grève le trafic des TGV (2 trains sur 3 devraient circuler) ainsi que le trafic TER avec, toujours selon la Sncf, de 35 % à 75% de trains en circulation selon les régions (les syndicats parlent d'un train sur cinq dans les Alpes-Maritimes).

 

Demain, mardi, des perturbations sont également attendues dans les transports en commun, notamment sur les réseaux de Cannes et de Nice. La métropole niçoise pourrait ainsi se retrouver demain sans bus ni tram. Des écoles et des crèches devraient également être fermées. A Nice, l'intersyndicale a appelé à manifester mardi à partir de 10 heures pour l’emploi, les salaires, les retraites et les services publics. Le rassemblement a été fixé sur la place Masséna. Le personnel hospitalier, de son côté, compte déposer à 8h30 une motion à la direction du CHU à Cimiez.

 

Cette mobilisation interprofessionnelle du 23 mars avait été décidée par les cinq organisations syndicales le 15 février dernier à l'issue du sommet social avec le président de la République. Dans un communiqué, elles notaient que "le gouvernement n’a apporté aucune réponse concrète sur l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail et les politiques publiques. Il renvoie la question des chômeurs en fin de droits à une concertation avec le secrétaire d’Etat à l’emploi." D'où cette journée afin de peser sur mes différents rendez-vous fixés par le président de la République et les négociations avec le patronat qui "doivent être l’occasion d’apporter des solutions favorables aux salariés". Les organisations syndicales réaffirmaient à cette occasion "que la sortie de crise passe par des mesures en faveur de l’emploi, des salaires et pensions, une fiscalité plus juste, des politiques publiques en faveur d’une relance économique respectueuse des impératifs écologiques". Deux jours après des Régionales perdues pour la majorité, un nouveau coup de semonce.

 

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