Julien Doré : la nouvelle dimension de la Nouvelle Star

Posté mer 07/12/2011 - 16:09
Par admin

Julien Doré a enflammé samedi soir le public du Palais des Festivals en déployant la même énergie qui a séduit des millions de téléspectateurs qui en ont fait leur Nouvelle Star en 2007. Mais samedi, il n’interprétait plus des reprises de grands succès, mais ses propres chansons, tirées pour la plupart de son second album Bichon qui lui a permis d’acquérir une nouvelle dimension. Rencontre avec l’artiste, 2 heures avant sa montée sur scène, pour évoquer sa tournée et son dernier album.

Julien Doré : la nouvelle dimension de la Nouvelle Star

 

Julien Doré, vous donnez ce soir à Cannes le dernier concert de la première partie de votre tournée sur laquelle vous vous êtes particulièrement investis ? 

C’est un spectacle que j’ai écris et mis en scène avant même de commencer les répétitions car je voulais y intégrer un vrai travail sur les lumières, ainsi qu’un jeu de scène un peu plus théâtralisé avec des parties bien distinctes dans le spectacle. Forcément, je suis chanteur et je développe les chansons du deuxième album, mais j’ai essayé de donner un cheminement à ce spectacle pour raconter un processus du moment où j’en suis avec la musique, et à ce que j’ai envie de retransmettre sur scène avec le plus d’énergie et de sincérité possible.

 

Dans votre deuxième album, il y a aussi un fil conducteur : la demande amoureuse ?

Oui, le sentiment amoureux qui est à la fois chahuté par l’époque dans laquelle je vis et en même temps qui s’en sert. Les textes des chansons que j’ai écrites puisent aussi dans des choses très simples du quotidien, mais dans la plupart des chansons, c’est l’idée d’une histoire d’amour et comment la préserver.

Vous avez réalisé cet album avec une équipe plus resserrée, cela donne un résultat plus homogène que pour le premier?

Au départ, mon envie de travail c’était d’être seul chez moi et d’écrire et de composer. C’est ce que j’ai fait sur beaucoup de chansons. Ensuite, j’ai travaillé avec mon guitariste Arman Mélies qui a écrit pour Bashung et Thiefaine, puis, pour la réalisation du disque, avec Renaud Létang. On s’est enfermé à 4 ou 5 en studios pendant 2 mois et c’est vrai que les chansons ont toutes un son qui vient les envelopper et les porter d’une manière moins variétés qu’une chanson d’amour classique chantée en français.

Cet album comporte beaucoup de références à la variété française des seventies et en particulier à Bashung et à Christophe. Ils vous inspirent vraiment ?

Christophe, c’est surtout un ami maintenant.  Il m’a fait le cadeau de venir chanter avec moi les deux soirs où j’ai joué à l’Olympia il y a quelques semaines. C’est un des artistes qui me touchent le plus et avec qui j’arrive à avoir une vision de la musique hors du temps. Je l’aime parce qu’il arrive à suspendre le temps en permanence y compris dans le quotidien, et je trouve cela d’une poésie assez rare.

Vous devez beaucoup à la Nouvelle Star. Que vous inspire sa disparition ?

Je dois beaucoup au hasard de m’être glissé dans une file d’attente lors du casting, puis d’avoir remporté cette émission. J’y ai pris beaucoup de plaisir à chaque fois qu’on jouait sur scène avec les musiciens de l’émission. C’était du live en direct. Tout était sur l’instant. On répétait l’après-midi en faisant plusieurs versions différentes. C’était quelque chose d’extrêmement vivant et de très musical. Après, les éditions suivantes ont été faîtes un peu différemment. C’est dommage, mais je n’ai pas trop d’avis en fait sur sa disparition.

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