C'est une nouvelle qui pourra intéresser Sophia Antipolis qui a placé son avenir dans l'Intelligence Artificielle : Kalray, une entreprise grenobloise implantée sur la technopole, a annoncé sa participation à la création de MLCommons en tant que membre fondateur. Pionnier des processeurs dédiés aux nouveaux systèmes intelligents, la société présidée par Eric Baissus estime être bien placée dans ce domaine de l'IA.
30 leaders mondiaux de la technologie et du monde universitaire
Alors que la plupart des solutions disponibles sur le marché aujourd'hui ne sont souvent que de purs accélérateurs d'IA, le processeur intelligent MPPA® ("Massively Parallel Processor Array") de Kalray a été conçu pour élaborer des systèmes intelligents complets qui seront au cœur d'un nombre croissant d'applications telles que les véhicules autonomes, les serveurs de stockage intelligents, les datacenters de nouvelle génération, la 5G Telecom Edge et bien d’autres.
Quant à MLCommons, c'est un consortium d'ingénierie réunissant plus de 30 leaders mondiaux de la technologie et du monde universitaire en Intelligence Artificielle et en "Machine Learning". Organisation à but non lucratif, initialement formée sous le nom de MLPerf, elle dispose d'un conseil d’administration fondateur qui comprend notamment des représentants d'Alibaba, Facebook AI, Google, Intel, NVIDIA, ainsi que le professeur Vijay Janapa Reddi de l'Université de Harvard. Ses objectifs sont de fournir des références de performances pour l’industrie, des bonnes pratiques et des ensembles de données afin d’accélérer les développements dans les domaines de la vision par ordinateur ( "Machine Vision"), du traitement du langage naturel et de la reconnaissance vocale.
"L'IA est un élément essentiel des systèmes intelligents de nouvelle génération. Notre objectif sera de travailler avec les autres membres fondateurs pour définir et évaluer les cas d'utilisation de l'IA qui seront importants pour la prochaine génération d'applications, en particulier dans les data centers, l'automobile et le Edge Computing", note Eric Baissus. Un objectif qui colle bien à celui de la technopole à travers son 3IA (Institut Interdisciplinaire de l'Intelligence Artificielle), sa Maison de l'IA et ses centres de recherche.