L’OGC Nice en déroute face à Montpellier

Après la sévère défaite (4-0) enregistrée la semaine en Gironde face au champion de France bordelais, les supporters de l’OGC Nice espéraient une réaction de leur équipe face à un des nouveaux promus, Montpellier. Mais au lieu de cela, les spectateurs du Stade du Ray participèrent hier à une soirée cauchemardesque au cours de laquelle les aiglons furent humiliés en s’inclinant sans aucune contestation possible sur le score de 3 à 0.

Des joueurs niçois qui ne se relevèrent jamais d’une entame de match catastrophique. Dès la deuxième minute, sur un coup franc rapidement joué, Dernis se présentait seul devant Ospina qui réussit à détourner son tir au prix d’une belle parade. Deux minutes plus tard, Mabiala assurait mal sa passe en retrait de la tête, et cette fois ci, Geoffrey Dernis ne laissait pas passer l’occasion et lobait tranquillement Davis Ospina.

Loin de provoquer un sentiment de révolte, ce but encaissé d’entrée sembla totalement anesthésier les niçois qui cafouillèrent leur football durant de longues minutes et laissèrent la maîtrise du jeu à des montpelliérains bien plus dangereux. Les aiglons semblèrent relever un peu la tête en fin de première mi temps en se créant deux trois occasions par Moulongui.

Au retour des vestiaires, Didier Ollé-Nicole faisait rentrer Emerse Fae et Ben Saada qui se montre tout de suite dangereux en reprenant un tir contré de Loïc Rémy. Mais l’espoir fut de courte durée puisque, après une première alerte, Montaño efface Gérald Cid et s’en va crucifier Ospina d’une petite balle piquée. Dès lors le match semble plié et laisse place à un événement extra sportif avec une interruption de la rencontre durant une vingtaine de minute suite à un nouveau jet d’une « bombe agricole » par des supporters montpelliérain.

Sur la reprise, Nice aurait pu revenir dans le match, mais Mouloungui, bien lancé par Rémy, manque le dernier geste. Loïc Rémy tente bien de se mettre en évidence, mais sans succès et à la 77ème minute, Lionel Compan assène le coup de poignard aux niçois en fusillant de près Ospina, à la conclusion d’une belle action montpelliéraine. Les dernières minutes de la rencontre paraissent bien longues et comme un symbole, la dernière frappe de Mouloungui passe tristement à coté. Pour les niçois, une rencontre à vite oublier, mais ce ne sera pas facile.