LUFC-Que Choisir soutient la proposition de loi contre le crédit revolving
La proposition de loi de Philippe Marini, rapporteur général du budget au Sénat réjouit lUFC-Que Choisir. En effet, par un communiqué lassociation de consommateurs se félicite que le cas des crédits revolving (réserve dargent mise à la disposition du consommateur à un taux dintérêt variable, autour de 20%, qui se reconstitue au fil des remboursements) fasse lobjet dun débat. Dautre part, elle appelle à lexamen en urgence de ce texte indispensable pour la sécurité financière des consommateurs.
Selon lUFC, le matraquage publicitaire pour le crédit revolving et linsistance des établissements de crédit à orienter les consommateurs vers ce type doffre (en monopole sur tous les lieux de vente, sur les cartes de fidélité, et omniprésent sur Internet ) expliquent quaujourdhui ce crédit dépasse le crédit affecté avec 22.5% de lencours total. On recense en moyenne six crédits revolving dans 82% des dossiers de surendettement. Pour lassociation, ce dernier phénomène risque de samplifier si, dans un contexte de crise économique et sociale pesant sur le budget des ménages, rien nest fait pour limiter la distribution effrénée du crédit revolving.
La proposition de loi du sénateur UMP vise à encadrer davantage les conditions de publicité, imposer la fourniture de pièces justifiant de la situation du consommateur, responsabiliser le prêteur sur loctroi excessif de crédit et interdire le crédit revolving dans les grandes surfaces ainsi que le démarchage. LUFC-Que Choisir soutient sans réserve ces mesures concrètes quelle prône depuis plusieurs années. Alain Bazot, président de lUFC-Que Choisir , estime quil faut mettre un coup darrêt au développement inconsidéré des crédits revolving qui ne sont rien dautre que les prêts toxiques des consommateurs français.
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