L’Enterrement, la nouvelle création du Théâtre de Nice

Posté jeu 27/09/2012 - 16:37
Par admin

10 ans après son adaptation théâtrale du film de Thomas Vinterberg Festen, Daniel Benoin présente à partir de demain au Théâtre de Nice l’adaptation française de la suite, intitulée L’Enterrement (Festen...la suite), que le réalisateur danois a cette fois écris pour le théâtre. Une pièce qui semble prendre des allures de comédie avant de basculer dans la violence et la tragédie. La farce devient féroce et si toute la famille enterre le père de Festen, elle accouche d’un monstre plus terrifiant.

L’Enterrement, la nouvelle création du Théâtre de Nice

10 ans après Festen, Daniel Benoin remet le couvert avec L’Enterrement (Festen...la suite), sa nouvelle création qui sera jouée à partir de demain jusqu’au 6 octobre, ainsi que du 16 novembre au 2 décembre au Théâtre de Nice. Une pièce bénéficiant d’une éclatante distribution, avec notamment  Mélanie Doutey, Samuel Le Bihan, Mathilda May et Caroline Proust, qui sera également présentée du 12 octobre au 10 novembre à Paris au Théâtre du Rond-Point. Au départ, Festen est un film du Danois Thomas Vinterberg qui fit notamment sensation au Festival de Cannes 1998 où il reçu le Prix du Jury. L’action se déroule lors d’une fête de famille qui dérape lorsque l’aîné de la famille porte un toast en révélant un douloureux secret : le viol régulier par le père de deux de ses enfants. Une confession, en forme de règlement de compte, qui va plonger la fête dans le tragique.

Une suite 10 ans après

En 2002, Daniel Benoin réalisa une adaptation théâtrale de ce film qui donna d’ailleurs envie à Vinterberg d’écrire pour le théâtre, en particulier cette suite de Festen intitulée L’Enterrement. 10 ans après, le Directeur du Théâtre de Nice en signe logiquement son adaptation française. La pièce se déroule le jour de l’enterrement du père, première fois depuis 10 ans que la famille se réunit. Même si elle a explosé, la famille  semble apaisée et la pièce prend des allures de comédie pendant un bon premier tiers. Mais un drame explose à nouveau et elle bascule tout d’un coup dans la violence et la tragédie, Thomas Vinterberg ayant choisi de mener l’histoire de cette famille jusqu’au point de non-retour. La farce devient féroce et si toute la famille enterre le père de Festen, elle accouche d’un monstre plus terrifiant.   

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