L’OGC Nice sombre, ressuscite avant d’échouer aux penalties
Après son éclatante victoire (7-2) dimanche à Guingamp, l’OGC Nice a encore livré hier soir un match d’anthologie face à Metz en Coupe de la Ligue. Hélas, après avoir été menés 3-0 au bout de 17 minutes de jeu, puis avoir réussi une incroyable remontée, la qualification leur échappa à l’issue de la séance de tirs au but.
Est-ce à cause d’un stade qui sonnait un peu creux avec une affluence limitée et une tribune Sud fermée pour cause de suspension, mais les niçois manquèrent totalement leur entame de match alors que d’emblée les lorrains se montrèrent dangereux en se créant plusieurs occasions de but avant d’ouvrir le score sur corner à la 5e minute grâce à une tête décroisée de Palamino (0-1). Ce but sembla réveiller les niçois qui tentèrent quelques offensives avant de concéder un nouveau but (13e) sur une tête de Ngbakoto légèrement déviée par Maiga (0-2). Pire, à la 17e, Metz enfonça encore plus le clou sur un contre avec Thibaut Vion à la conclusion qui glissa le ballon hors de portée de Pouplin (0-3). Bien que assommés, les aiglons réagirent et, sur un centre de Bosetti, Neal Maupay réussi à tromper le gardien messin en deux temps pour réduire le score (20e) dans un début de match complètement fou (1-3).
Maupay fut ensuite à deux doigts de doubler la mise mais la défense de Metz parvint finalement à dégager (28e). Après avoir encore souffert, Nice réduisit encore l’ecart même si les attaquants durent s’y reprendre à 3 fois avant que Bosetti ne finisse de pousser le ballon dans le but (36e). Bauthéac eu même une balle d'égalisation à la 39e mais il fut incapable d’ajuster sa reprise dans les 6 mètres. Après une entame cauchemardesque les niçois se retrouvèrent totalement à l’image de Maupay dont la reprise passa de peu à côté (42e). Dans le même temps, le public se remit à encourager des aiglons survoltés qui eurent encore une énorme occasion juste avant la mi-temps par Grégoire Puel.
Nice revient avant de céder
A la reprise, Metz sembla avoir retrouvé un peu d’allant et Maiga inquiéta Pouplin d’une bonne frappe qui passa d’assez peu à côté (50e). Après un début de seconde période délicate, Nice recommença à mener quelques incursions dans le camp adverse et Bosetti failli profiter d’un ballon relâché par Carrasso avant que, sur le corner qui suivit, Diawara ne manque de peu de propulser le ballon dans le but lorrain (62e). Sur un contre une tête de Maiga sembla faire mouche mais, au prix d’une belle détente, Pouplin dévia le ballon en corner (69e). Nice reprit progressivement le contrôle du jeu tout en restant sous la menace des contres menés le plus souvent par Maiga. A 10 minutes de la fin, Claude Puel sortit sa dernière carte offensive en faisant rentrer Dario Cvitanich qui renoua ainsi avec la compétition après une longue absence. Après un rush de Diawara, Bosetti obtint alors un corner. Sur ce dernier, Palomino toucha le ballon de la main et l’arbitre siffla un penalty que transforma Cvitanich. Nice était ainsi parvenu à remonter son handicap initial de 3 buts (3-3) et les deux équipes se dirigèrent vers les prolongations.
Durant celles-ci, les niçois furent plutôt maîtres du jeu mais continuèrent à s’exposer aux contres messins. Sur un centre de Palun, Eysseric repris le ballon aux 6 mètres mais son tir fut contré au dernier moment (105e). Dès le début du deuxième acte des prolongations, les niçois cherchèrent le KO, mais ce sont les messins qui se montrèrent le plus dangereux par Malouda, puis par Rocchi (110e). Sur un coup franc d’Eysseric, Diawara se jeta dans la surface mais ne parvint pas à dévier le ballon. Les deux équipes jetèrent alors leurs dernières forces dans la bataille, mais rien ne fût marqué et l’on se dirigea vers la séance de tirs aux buts. D’emblée Bodmer vit son tir détourné par Carrasso, mais Pouplin réussi aussitôt à stopper la tentative de Malouda. Cvitanich envoya alors son tir dans les tribunes, tandis que Bosetti mit le sien sur la barre transversale alors que les tireurs messins ne flanchaient plus. Malgré une incroyable remontée, Nice était donc éliminé de la Coupe de la Ligue par une équipe de Metz qui, après avoir fait le break d'entrée en menant rapidement 3-0, frisa ensuite la correctionnelle.