La CASA fête les cinq Labex de Sophia
Signalife, sur les modèles biologiques, UNC@Sophia, le projet du Campus STIC, ICST, sur les canaux ioniques, Distalz, pour une nouvelle approche d'Alzheimer, Ganex, sur les composants à base de Gan : les représentants des cinq Labex (Laboratoires d'excellence) de la 2ème vague d'excellence sont venus présenter leurs projets dans les locaux de la CASA.
Photo de famille historique pour les représentants des grands laboratoires de recherche de Sophia Antipolis, de l'Université, du CNRS en compagnie des élus azuréens.
C'est un grand jour pour la recherche azuréenne en général et sophipolitaine en particulier qui a été célébré ce matin vendredi dans les locaux de la CASA. Pour marquer le succès de la 2ème vague des appels à projets Labex, les laboratoires d'excellence, Jean Leonetti avait invité dans les locaux de la CASA (Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis), les représentants des cinq projets labellisés qui recevront globalement 46M€ en dotation. La fine fleur de la recherche sur la technopole se trouvait ainsi rassemblée autour du président de la CASA et ministre chargé des Affaires Européennes, de Marc Daunis, sénateur-maire de Valbonne, Jean-Pierre Mascarelli, vice-président du Conseil Général et Dominique-Claire Mallemanche, sous-préfète de Grasse.
Lancé par le ministère de la Recherche, l’appel à projets "Laboratoires d’excellence" a pour objectif de sélectionner des laboratoires à visibilité internationale et à leur attribuer des moyens significatifs leur permettant de faire jeu égal avec leur homologues étrangers, d’attirer des chercheurs et enseignants-chercheurs de renommée internationale, et de construire une politique intégrée de recherche, de formation et de valorisation de haut niveau.
La première vague d'appel à projets n'avait guère souri à la Côte qui n'était inscrite que dans trois projets labellisés, mais n'en pilotait même aucun. La 2ème vague aussi est venue comme un réconfort. Pour Jean Leonetti, les laboratoires qui méritaient d'être associés à l'opération du Grand Emprunt l'ont été même si certains laboratoires qui, par leur qualité auraient également pu y figurer, devront attendre une éventuelle 3ème vague.
L'obtention de ces cinq Labex, en tout cas, a été appréciée. Elle vient amplifier la dynamique sophipolitaine, en tant que lieu d’excellence et d’expérimentation, et renforcer la notoriété internationale de la technopole. Elle consacre également le rôle majeur de l’IPMC (institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire), qui avec 3 projets labellisés est au niveau de l’Institut Pasteur.
Ces LABEX, a souligné Jean Leonetti, représentent un nouvel effet de levier important pour la recherche fondamentale et ouvrent l’ère d’une nouvelle capitalisation pour le développement de grands projets européens. De nouvelles perspectives peuvent être aussi envisagées au travers de la synergie entre les différents acteurs de Sophia (universitaires, chercheurs/étudiants, entreprises), de la conjugaison de leurs efforts, de la mutualisation de leur savoir et de leur capacité d’innovation.
Enfin, l’obtention de ces LABEX dont on trouvera le détail dans l'article ci-dessous, augmente la visibilité des principaux projets structurants de Sophia-Antipolis (Campus STIC, Sophia Vision, Pépinière en cours de réalisation, etc.). Bref, pour le Sophia de la Recherche, c'est aujourd'hui le printemps.
