La dengue sur la Côte : un second cas diagnostiqué à Nice

Posté sam 18/09/2010 - 13:30
Par admin

La dengue sur la Côte : un second cas diagnostiqué à Nice

Mauvaise nouvelle sur le front de la dengue : un second cas "autochtone" (la maladie contactée sur la métropole et non lors d'un voyage lointain) vient d'être diagnostiqué dans le quartier de Magnan, le même secteur de Nice où avait enregistré le premier cas. Ce second patient, hospitalisé, est en voie de guérison, signale la Préfecture. Le premier cas niçois (qui était également le premier cas enregistré en Europe) avait été diagnostiqué en début de semaine et le malade était déjà guéri.

 

La maladie qui se transmet par les moustiques, sévit actuellement aux Antilles. Auparavant, cependant, aucun cas n'avait été signalé de personnes ayant contacté la maladie directement en Europe. Le premier cas signalé en début de semaine avait été un choc, mais restait isolé et laissait espérer que ce serait le seul. Ce second cas de dengue enlève toute illusion. Il vient donc confirmer qu'une transmission locale du virus de la dengue par le moustique Aedes albopictus (ou "moustique tigre") a bien eu lieu et qu'il existe désormais un réel risque que d'autres personnes aient été également contaminées par la piqûre de moustiques infectés ou le soient prochainement.

 

Déjà, suite au premier cas constaté, plusieurs opérations de démoustication avaient été engagées à la fois dans le quartier niçois où habitait le premier malade mais également à Bar-sur-Loup où ce dernier possède une résidence secondaire et où il était possible qu'il ait contacté la maladie. Conformément au plan national anti-dissémination de la dengue en métropole, des mesures sont prises par le ministère de la santé au niveau épidémiologique et entomologique, en particulier la recherche d’autres cas éventuels et une désinsectisation dans le périmètre des lieux de séjour du patient. Une cellule départementale de gestion a été mise en place par le Préfet des Alpes–Maritimes afin de coordonner les actions.

 

Le risque de développement d’une épidémie est considéré comme limité mais ne peut être exclu, en raison de la présence importante du moustique tigre au niveau local, prévient la Préfecture. Elle rappelle aussi qu'il n’y a pas de contamination inter humaine directe. La maladie se manifeste en moyenne 5 à 7 jours après la piqûre infectante, avec des extrêmes de 3 à 15 jours, par l’apparition soudaine d’une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) associée à des maux de tête, des douleurs musculaires, articulaires et oculaires et accompagnée d’une fatigue générale. Cette infection peut également ne présenter aucun symptôme et passer inaperçue.

 

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