La French Tech Côte d'Azur a désormais son logo

Posté ven 18/04/2014 - 12:42
Par admin

Le "coq rouge", assorti à l'agilité d'un colibri bleu azur : c'est le nouvel emblème de la candidature de la Côte d'Azur à la labellisation French Tech, candidature qui a été présentée, expliquée et précisée lors d'une réunion organisée par Team Côte d'Azur et le Club des Dirigeants de Sophia Antipolis.

La French Tech Côte d'Azur a désormais son logo

La French Tech Côte d’Azur, c’est parti ! Elle avait été poussée sur le devant de la scène à travers une mobilisation spontanée des entrepreneurs sous la bannière de la French Riviera Tech. Elle a été officialisée en présence de près de deux cents acteurs du numérique azuréen lors d'une réunion d'information lundi dernier au Campus SophiaTech, réunion organisée par le "porteur" de la démarche, Team Côte d'Azur, et le Club des Dirigeants de Sophia Antipolis. Le mouvement French Tech Côte d'Azur a aussi dévoilé son logo à cette occasion. Dessiné par l'agence de communication niçoise Tequila Rapido, il reprend le "coq rouge" en y ajoutant un petit colibri bleu, symbole de l'agilité du territoire et de la regénération.

Obtenir le label French Tech, distinguant les meilleurs écosystèmes du numérique

L'enjeu de l'opération? Il a été rappelé par Jacques Lesieur, président de Team Côte d'Azur, et Gérard Giraudon, président du club des dirigeants : obtenir le label "French Tech" récompensant et soutenant les meilleurs écosystèmes du numérique en France, opération qui a été lancée par Fleur Pellerin (alors en charge du numérique) et qui est suivie par le ministère de l'Economie dans le cadre d'une mission interministérielle. Dans cet objectif, la Métropole Nice Côte d'Azur, la CASA (Communauté d'agglomération Sophia Antipolis) et Cannes ont fait front ensemble et ont déposé en février une candidature commune soutenue par le Conseil général des Alpes-Maritimes.

A la suite de la présentation et au fil des questions des participants, l'opération French Tech a pu être mieux précisée. Il s'agit bien d'une labellisation, ainsi qu'a insisté Sylvie Deschamp, chargée par Team de la candidature. Les territoires, comme les entreprises, ne doivent pas attendre de retombées financières directes. En revanche, les territoires y gagnent une forte visibilité en France et surtout à l'international. Les entreprises, et plus particulièrement les start-ups et PME, pourront bénéficier quant à elles d'un accompagnement nettement renforcé à travers des "accélérateurs", sortes d'incubateurs pour entreprises déjà bien sur rails. Ce sont ces "accélérateurs" qui recevront les financements prévus (200 M€ pour l'ensemble des métropoles ainsi labellisées -il en est prévu moins de dix).

e-tourisme, e-santé, Wireless... : les premiers secteurs identifiés

Le lien avec les pôles de compétitivité? Il y a convergence avec un apport de moyens supplémentaires. Mais comme le fait remarquer Laurent Londeix, ancien président du Pôle SCS, les pôles ont une géographie différente (une dimension régionale) et ils n'ont pas la compétence d'accélérateur. Les thématiques à retenir ? Rien n'est figé pour Sylvie Deschamps. Plusieurs secteurs ont à présent été identifiés car bien représentés sur le territoire avec des leaders émergents : e-tourisme, e-mobilité, e-santé, silver économie et plus généralement le wireless avec les objets connectés. La Côte est également en pointe sur les activités liées à l'analyse de données autour de la Terre et des océans, sur le Web et les Apps, sur l'Imagerie et les technologies 3D.

L'intérêt de la Côte d'Azur dans l'opération ? Pour Claude Giafferri, Pdg d'Amadeus SAS, ce qui est important, tient dans la dynamique engendrée. "Il faut que les gens se connaissent mieux. Que les entreprises soient plus visibles. Pour attirer de nouvelles entreprises, il faut montrer qu'il y a un terreau d'ingénieurs et de compétences sur la Côte d'Azur qui leur permettront de décoller".

Pour Olivier Courtade (M2M Solutions) qui faisait partie du groupe de six entrepreneurs venus défendre à Paris la candidature auprès de David Monteau, directeur du programme, "c'est la dernière chance de Sophia et de la Côte de se faire reconnaître en France et à l'international. La labellisation nous aidera aussi à créer un véritable écosystème du numérique". Ce que souligne aussi Vincent David (Sophia Conseil). "Chercheurs, entrepreneurs et financiers ensemble! C'est une occasion unique de nous fédérer".

Le mouvement en tout cas est lancé. D'autres réunions suivront pour préciser la gouvernance, cartographier les compétences et renforcer un dossier de candidature qui sera soutenu avant la fin de l'année.

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