La rénovation du Martinez pèse sur les comptes de la Société du Louvre
La rénovation du Martinez à Cannes, avec la restructuration du lobby, la création d'une marquise et l'aménagement de suites de grand luxe au septième étage du palace de la Croisette, pèse sur les comptes de la branche "hôtellerie de luxe" de la Société du Louvre, propriétaire de l'établissement et de la chaîne Concorde. C'est ce qu'a indiqué la semaine dernière devant les actionnaires du groupe Anne-Claire Taittinger, directeur général de la Société du Louvre. Les travaux entrepris à Cannes au Martinez et sur près de 400 chambres de palaces parisiens de la chaîne ont pesé d'autant plus lourd que depuis l'an dernier les taux d'occupation sont en baisse dans l'hôtellerie de luxe. Si en 2002, le groupe Concorde a pu compenser la baisse des taux d'occupation par une hausse des prix moyens, cette stratégie ne peut pas être suivie cette année en raison de la concurrence.D'où des résultats en baisse sur 2003 pour la Société du Louvre, en dépit du pôle hôtellerie économique (50% de son chiffre d'affaires) qui, lui, ne connaît pas de ralentissement. Le premier trimestre a affiché un chiffre d'affaires en recul de 5,8%. Le premier semestre 2003, les conditions restant défavorables pour le second trimestre, risque de se trouver encore en plus net recul sous l'effet additionnel de la restructuration du pôle luxe, a d'ores et déjà annoncé Anne-Claire Taittinger.