"La révolution numérique" : un dossier de l'Arcep pour comprendre le monde qui change

Si vous cherchez du sens à la révolution du numérique en cours, si vous voulez mieux prendre conscience de ce qui a et va changer dans notre façon de vivre, de nous cultiver, de travailler, n'hésitez pas à entrer dans le dernier dossier publié par l'Arcep titré "La révolution numérique. Nouveaux usages, nouveaux modèles, nouvelles régulations ?". L'autorité de régulation des télécommunications a identifié huit ruptures majeures : l’explosion des débits (notamment mobiles) ; le consommateur devient un acteur ; les nouveaux usages (mobilité, ubiquité, ergonomie) ; la dématérialisation ; la délinéarisation des contenus ; les interfaces ; la géolocalisation ; le e-commerce.

"Toutes ont un impact sur les acteurs traditionnels du marché des télécoms – opérateurs et équipementiers –, et du secteur postal" est-il noté. "Mais aussi sur l’ensemble des segments économiques : la publicité, la musique, le cinéma, l’audiovisuel, les jeux en ligne, la presse, l’édition, le goût esthétique, la création artistique, l’éducation, la médecine, l’aide au développement, la citoyenneté… Sans parler de notre façon de vivre en société."

Dans ce dossier important (un Pdf de 64 pages) on retrouve la vision qu'ont de cette révolution les représentants des grands opérateurs télécoms mais aussi des points de vue d'artistes, de philosophes, de sociologues, d'économistes, etc. Au total, une cinquantaine d'articles qui nous dessinent la fantastique révolution numérique en cours et tous les changement qu'elle entraîne dans l'économie et la société. On appréciera tout particulièrement les textes de Jean-Louis Constanza, président d'Orange Vallée sur "La révolution des interfaces" ou de Serge Soudoplatoff, enseignant, chercheur, créateur d’entreprise sur "Internet et la révolution des usages", ou encore de l'économiste Michèle Debonneuil sur "l'Economie quaternaire ".

Une économie différente dont elle donne cette définition : "Dans l’économie du XXe siècle, les besoins étaient en grande partie satisfaits en achetant des biens et en se déplaçant sur des lieux particuliers où étaient délivrés les savoirs et savoir-faire (école, hôpital, etc.). À l’avenir, la satisfaction des besoins proviendra de plus en plus de nouveaux produits qui ne seront ni des biens ni des services, mais des « solutions de vie » constituées à partir de la mise à disposition temporaire d’informations, de biens ou de personnes. Dans cette économie, les biens et les services, que l’on n’est plus obligé d’acheter, deviennent une sorte de consommation intermédiaire des solutions de vie. Le secondaire et le tertiaire se marient : c’est l’économie quaternaire".

Pour lire le dossier sur le site Arcep.fr : "La révolution numérique. Nouveaux usages, nouveaux modèles, nouvelles régulations ?"