Le Cannet : Stepmind élabore les puces du futur (La Tribune)
La Côte est en pointe sur les technologies sans fil. Si plusieurs "grands comptes" et quelques start-up sophipolitaines explorent les pistes du WIFI (norme 802.11a), une autre société, plus discrète, installée au Cannet-Rocheville, a choisi la norme concurrente, celle de l'HiperLAN2. Le quotidien La Tribune, dans son édition du mardi 14 mai (voir l'article A Cannes, Stepmind conçoit les puces du futur), s'est intéressé à cette société Stepmind, fondée par les frères André et Alain Jolivet. "Les utilisateurs de téléphones portables sur réseau GSM pourront avoir accès dès l'an prochain aux services de type vidéo et Internet à haut débit avant même la mise en service du réseau UMTS prévu pour 2005. Ce miracle technologique sera rendu possible grâce aux composants élaborés non loin de la Croisette, à Cannes, par les ingénieurs de la société Stepmind," écrit Michel Bovas, le correspondant azuréen du quotidien économique.Une quarantaine d'ingénieurs travaillent ainsi au projet dans le laboratoire de recherche et développement du Cannet. Ils sont épaulés pour la partie radio par une petite équipe installée à Caen et par une quinzaine d'ingénieurs installés au siège de Stepmind à Boulogne-Billancourt. Le premier module de liaison radio à haut débit entre ordinateurs, module qui permettra de retirer tous les fils hors ceux de l'électricité entre les PC et PDA, sera commercialisé en 2003. La norme HiperLAN2, un standard pour les réseaux locaux, permet des débits de l'ordre de 54 megabits par seconde (l'UMTS en comparaison offrira des débits maximum théoriques de 2 megabits par seconde). La seule incertitude qui pourrait toucher Stempind, réside aujourd'hui dans une bataille de standards. Si l'HiperLAN2, défendu par les Européens de l'ETSI présente des avantages technologiques indéniables, il est actuellement en concurrence avec la norme 802.11a fonctionnant à 54 Mbps également et soutenue par les Américains de l'IEEE.