Le CNRS a fêté les dix ans de sa délégation régionale Côte d'Azur

Dix ans et trente-sept labos ! Avec, comme l'a rappelé Arnold Migus (photo "Une"), directeur général du CNRS, une solide implication sur quatre secteurs : sciences de l'univers, sciences du vivant, mathématiques et physique, Technologies de l'Information et de la Communication.

Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (IPMC), Laboratoire de Cosmologie, Astrophysique Stellaire et Solaire, de Planétologie et de mécanique des fluides (CASSIOPEE), Géosciences Azur (GEOAZUR), Centre de mise en forme des matériaux (CEMEF), Laboratoire d'Informatique signaux & systèmes de Sophia Antipolis (I3S), Observatoire océanologique de Villefranche sur Mer (OOV), Laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné : tous ces centres de recherche azuréens et bien d'autres encore ont un point commun. Ce sont tous des laboratoires du CNRS. Ils font partie de cette grande famille de chercheurs qui a été réunie, vendredi dernier, aux Espaces Antipolis, pour fêter les dix ans de la délégation régionale du CNRS en Côte d'Azur.Comme par exemple l'Observatoire de Villefranche, beaucoup de ces laboratoires, certes, existaient bel et bien avant la création de cette délégation dont le siège est à Sophia Antipolis. Mais la création le 1er janvier 1996 de la circonscription Côte d'Azur, la dernière délégation créée par le CNRS a donné un solide coup de pouce à la recherche scientifique sur la Côte d'Azur et a permis de fédérer les forces existantes. Lors de cet après-midi qui s'est déroulé en présence de près de quatre cents chercheurs, Pierre Doucelance, qui fut le premier directeur de cette délégation, a évoqué le lent cheminement sur Sophia Antipolis, de l'achat des premiers terrains en 1973 à aujourd'hui. Une grande aventure qu'a rappelée aussi le sénateur Pierre Laffitte, le père de la technopole.Jean-Paul Boisson, actuel Délégué Régional de la Délégation Côte d'Azur, a su pérenniser le travail entrepris par son prédécesseur. Il a su orchestrer l'ensemble des services, qui sont de devenus très vite des appuis administratifs de qualité pour les unités de recherche. En Côte d'Azur, le CNRS a désormais une belle implantation à travers 37 unités de recherche dont 24 unités mixtes de recherche (UMR). Au total plus de 2.300 chercheurs (dont 800 CNRS) et quelques superbes distinctions avec notamment une médaille d'or du CNRS (Michel Lazdunski en 2000 dans les sciences du vivant) et quatorze médailles d'argent dont les plus récentes sont celles attribuées à Hervé Claustre (Laboratoire d'Océanographie de Villefranche) et à Pierre Montmitonnet (Centre de mise en forme des matériaux à Sophia Antipolis).Directeur général national du CNRS, Arnold Migus a conclu la célébration. Il a particulièrement insisté sur les excellentes relations entre CNRS et Université de Nice Sophia Antipolis. Pour Arnold Migus, la Côte d'Azur se signale désormais comme l'un des trois grands centres des sciences de l'univers en France. Elle est particulièrement en pointe également dans trois autres secteurs : les sciences de la vie, les mathématiques et la physique, ainsi que les technologies de l'information et de la communication.