Le député Christian Estrosi donne ses priorités à l'Assemblée sur RTL

Christian Estrosi n'a pas perdu de temps. A peine son siège de député UMP des Alpes-Maritimes récupéré, il retrouvait la scène médiatique nationale en répondant mardi matin aux questions de Jean-Michel Aphatie sur RTL. L'occasion pour le député-maire de Nice et président de NCA de donner ses priorités à l'Assemblée.

Il en a cité deux. La première : la réforme fiscale. S'il ne s'est pas prononcé sur le bouclier fiscal, en revanche il souhaite que le débat sur l'ISF soit lancé. Quelques grands traits : que la résidence principale soit sortie de l'ISF, que le travail soit moins chargé et que ceux qui investissent dans les PME puissent en tirer un bénéfice. Deuxième priorité pour Christian Estrosi qui, à plusieurs reprises, se définit dans l'interview comme "gaulliste social" : la prise en compte de la dépendance, alors que la population vieillit. Et puis une phrase sur la récente affaire de sanctions contre des policiers qui avaient menti. "S'il y a des sanctions pour les policiers, il doit aussi y en avoir pour les magistrats" a lancé le député-maire de Nice.

Rappelons que depuis 2008, un parlementaire devenu ministre peut récupérer automatiquement son siège 30 jours après avoir quitté le gouvernement, sans qu'ait lieu une élection partielle. L'élu dispose d'un mois pour faire son choix. Ce n'est que s'il décide de ne pas redevenir député, qu'une législative partielle est organisée. Comme Christian Estrosi, huit autres ancien ministres du précédent gouvernement de François Fillon ont retrouvé leur siège : Jean Louis Borloo (Nord), Hervé Morin (NC, Eure), Eric Woerth (Oise), Patrick Devedjian (Hauts-de-Seine), Marc-Philippe Daubresse (Nord), Dominique Bussereau (Charente-Maritime), Hervé Novelli (Indre-et-Loire) et Alain Marleix (Cantal).

Pour écouter l'interview sur Rtl.fr : "Christian Estrosi, député UMP des Alpes-Maritimes, invité de RTL (14 décembre 2010)"