Le Journal de Grosse Patate au Théâtre de Nice

Posté mer 10/04/2013 - 18:15
Par admin

Le Théâtre National de Nice met en lumière le travail de la compagnie niçoise Gorgomar en proposant jusqu’à samedi « Le Journal de Grosse Patate », adapté et mis en scène par Thomas Gracia et Aurélie Péglion qui ont choisi de créer 3 niveaux de jeux, dont un fait appel à des marionnettes, pour conter l’histoire de cette petite fille trop grosse qui s’interroge sur le monde à un âge où prennent place les premières amitiés, les premières amours, les rejets et les trahisons qui les accompagnent.

Le Journal de Grosse Patate au Théâtre de Nice

Aurélie Péglion et Emma Laurent dans "Le Journal de Grosse Patate" (DR © Rémi Saglier)

Jusqu’à samedi, le Théâtre National de Nice présente Le Journal de Grosse Patate, une pièce de Dominique Richard adaptée et mise en scène par Thomas Gracia et Aurélie Péglion de la Compagnie niçoise Gorgomar. Le Journal de Grosse Patate parle de cette période charnière où l’on quitte l’enfance pour entrer dans l’adolescence, en racontant la tristesse, le bonheur et les interrogations d’une petite fille trop grosse qui essaie de comprendre le monde aux côtés de quelques élèves de sa classe : Rosemarie la timide, Rémi le souffre-douleur trouillard comme une fille et Hubert le beau gosse dont tout le monde est amoureux. Entrecoupée de rêves et de discours à la lune, la pièce avance par fragments, scènes de vies où prennent place les premières amitiés, les premières amours, les rejets et les trahisons qui les accompagnent.

3 niveaux de jeux

Séduits par le style de Dominique Richard et par sa façon de questionner la différence, la mort, l’amour et les changements qui s’opèrent à l’adolescence, Thomas Gracia et Aurélie Péglion ont épousé son propos tout en adaptant la forme de la pièce pour créer 3 niveaux de jeux. Le premier, s’adressant directement au public, est le récit du journal de Grosse Patate. Le second est un jeu entre comédiens avec un dialogue entre Grosse Patate et Rémi qui prend la forme d’un Pierrot muet et avec qui elle forme un duo clownesque agrémenté de nombreuses scènes visuelles. Le dernier niveau de jeu fait intervenir des marionnettes qui ont l’aspect de poupées. La Grosse Patate les utilise pour nous conter sa vie en n’hésitant pas à les manipuler et à jouer sans limites avec le plaisir du créateur qui donne vie à des objets. La mise en scène fait par ailleurs en sorte de donner une part centrale au rêve. L’illusion, la magie, les costumes et la scénographie cherchant à rendre l’univers de Grosse Patate fantasmagorique. Un rêve que vous êtes invité à partager jusqu’à samedi au Théâtre de Nice.

Le Journal de Grosse Patate – Adaptation et mise en scène de Thomas Gracia et Aurélie Péglion. Théâtre National de Nice – Salle Michel Simon. Mercredi 10, vendredi 12 et samedi 13 avril à 21h. Jeudi 11 avril à 20h.

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