Le Medef 06 interpelle les politiques sur un nouveau prélèvement obligatoire
Le MEDEF est fondamentalement opposé à tout prélèvement obligatoire pour financer le dialogue social et a invité tous les Medef territoriaux à faire un appel solennel aux députés de leur circonscription, afin de réagir très vite, avant la réunion de la commission des affaires sociales de lassemblée statuant techniquement sur le texte, le 24 juin dans laprès-midi. Il appelle à une mobilisation rapide pour quune nouvelle cotisation obligatoire inspirée du 0,15 de l'UPA ne voit pas le jour.
Cet appel a été relayé dans les Alpes-Maritimes. Ainsi Laurent Lachkar, Président de lUPE 06 et Président du Medef 06, a adressé ce jour un courrier par fax aux députés du département pour les alerter sur les conséquences dun tel dispositif "alourdissant le sac à dos de lentreprise". Toutes les entreprises sont menacées par ce dispositif si la loi passe en létat.
Cette disposition, explique le Medef 06 sinspire directement dun accord conclu le 12 décembre 2001, entre lUPA et les syndicats représentatifs de lartisanat, qui prévoit le financement du dialogue social par un prélèvement de 0,15 % de la masse salariale appelé à peser sur les entreprises de 10 salariés et moins. A titre dexemple, la généralisation de cet accord à lensemble des entreprises du secteur privé leur coûterait 700 millions deuros.
Cinq raisons pour lesquelles le MEDEF sy oppose
Le Mouvement Des Entreprises de France avance cinq bonnes raisons de s'opposer à ce nouveau prélèvement.
"Nous nous élevons fortement contre lintroduction dun nouveau prélèvement obligatoire des entreprises, destiné à financer le dialogue social. Noublions pas que le dialogue social ne peut être fondé que sur les principes de liberté dassociation et de cotisation, seuls garants de notre légitimité, de notre indépendance et de notre liberté dexpression," conclut Laurent Lachkar.
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