Le "non à la métropole" de Gérard Piel (PC), vice-président du conseil régional

Posté jeu 26/02/2009 - 15:20
Par admin

Non au projet de "métropoliser" les Alpes-Maritimes! Dans une lettre ouverte à tous les élus du département, Gérard Piel (PC), vice-président du Conseil régional PACA délégué aux Transports et Communications, Conseiller municipal d’Antibes, s'est élevé vivement contre le projet de métropole lancé par le rapport Balladur.

 

"Cela fait longtemps que la droite locale, en particulier celle qui tient les rênes de Nice et du Conseil général, rêve d’annexer la totalité du département. Avec le grand patronat, elle souhaite pouvoir organiser administrativement la mise en coupe de notre territoire", écrit Gérard Piel.

 

"Effacer les communes et même les agglomérations, supprimer les schémas d’aménagement, les plans locaux de l’habitat, les zones protégées pour plonger les habitants des Alpes-Maritimes dans la métropolisation".

 

"Ainsi, les citoyens seront encore plus éloignés des centres de décision et ceux-ci seront entre quelques mains complices".

 

"La manière dont on a imposé la communauté urbaine de Nice laisse entrevoir la méthode pour « métropoliser » les Alpes-Maritimes !", poursuit Gérard Piel

 

"Par contre, l’échec actuel de l’OIN qui, en un an, est juste arrivée à exister et ne dispose d’aucune base structurelle et financière parce que le dossier a été rendu public rapidement faisant apparaître les vrais buts de cette opération d’intérêt national, sert de leçon à la droite qui passe à la vitesse supérieure".

 

"Mais comment peut-on justifier cette fuite en avant alors qu’aucune évaluation des agglomérations n’a été effectuée et cela depuis leur création".

 

"Attention, la métropole niçoise, c’est la fin des communes de ce département, c’est l’utilisation du haut et moyen pays comme variable d’ajustement du littoral, c’est l’accaparation complète de ce littoral par les politiques de prestige au bénéfice des privilégiés d’Europe et d’ailleurs, tout cela en supprimant les expressions démocratiques qui existent aujourd’hui à travers les communes et cantons, sans consultations des habitants", prévient en guise de conclusion le vice-président du Conseil régional.

 

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