Le "non à la métropole" de Gérard Piel (PC), vice-président du conseil régional
Non au projet de "métropoliser" les Alpes-Maritimes! Dans une lettre ouverte à tous les élus du département, Gérard Piel (PC), vice-président du Conseil régional PACA délégué aux Transports et Communications, Conseiller municipal dAntibes, s'est élevé vivement contre le projet de métropole lancé par le rapport Balladur.
"Cela fait longtemps que la droite locale, en particulier celle qui tient les rênes de Nice et du Conseil général, rêve dannexer la totalité du département. Avec le grand patronat, elle souhaite pouvoir organiser administrativement la mise en coupe de notre territoire", écrit Gérard Piel.
"Effacer les communes et même les agglomérations, supprimer les schémas daménagement, les plans locaux de lhabitat, les zones protégées pour plonger les habitants des Alpes-Maritimes dans la métropolisation".
"Ainsi, les citoyens seront encore plus éloignés des centres de décision et ceux-ci seront entre quelques mains complices".
"La manière dont on a imposé la communauté urbaine de Nice laisse entrevoir la méthode pour « métropoliser » les Alpes-Maritimes !", poursuit Gérard Piel
"Par contre, léchec actuel de lOIN qui, en un an, est juste arrivée à exister et ne dispose daucune base structurelle et financière parce que le dossier a été rendu public rapidement faisant apparaître les vrais buts de cette opération dintérêt national, sert de leçon à la droite qui passe à la vitesse supérieure".
"Mais comment peut-on justifier cette fuite en avant alors quaucune évaluation des agglomérations na été effectuée et cela depuis leur création".
"Attention, la métropole niçoise, cest la fin des communes de ce département, cest lutilisation du haut et moyen pays comme variable dajustement du littoral, cest laccaparation complète de ce littoral par les politiques de prestige au bénéfice des privilégiés dEurope et dailleurs, tout cela en supprimant les expressions démocratiques qui existent aujourdhui à travers les communes et cantons, sans consultations des habitants", prévient en guise de conclusion le vice-président du Conseil régional.
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