
Anny Courtade entourée par Pierre Godé, David Lisnard et Bernard Brochand quelques instants après avoir reçu les insignes d'officier de la Légion d'Honneur
Déjà titulaire de la Légion d’honneur depuis 16 ans, Anny Courtade a été élevée samedi au grade d’officier de la Légion d’honneur. Une distinction qui vient une nouvelle fois saluer son extraordinaire parcours, symbole de la réussite au féminin. Une réussite à laquelle pourtant rien ne prédestinait cette petite fille d’immigrés italiens venus casser des cailloux dans les mines de porphyre du Dramont. Mais Anny Courtade est une femme de défis qui toute sa vie n’hésita pas à les relever comme celui qui est à l’origine de sa brillante carrière dans le monde de l’entreprise, lorsque jeune enseignante, passionnée par métier mais qui s’ennuyait durant ses trop longues vacances, décida, en 1974, de se lancer dans l’aventure qu’on lui proposait, et de prendre la direction du petit centre Leclerc du Cannet qui à l’époque végétait. Très vite, elle redressa la barre et en fit une affaire prospère au point que ses collègues la plébiscitèrent pour qu’elle prenne aussi les rênes de la centrale d’achat des centres Leclerc du Sud.
Du monde de l’entreprise au monde du sport
Loin de s’arrêter là, Anny Courtade se lança encore dans de nouvelles aventures en créant un hyper à Rocheville ou aujourd’hui à Ranguin, sans oublier au passage de mettre le pied à l’étrier à bon nombre de collaborateurs devenus grâce à elle, directeur et propriétaire de leurs magasins. Sa formidable réussite ne se limitera pas au monde de l’entreprise, mais se traduira également dans le monde du sport où elle prendra, il y a plus de 20 ans, la tête du Racing Club de Cannes qui n’avait encore jamais rien gagné et qui possède aujourd’hui le plus beau palmarès d’un club français, tous sports confondus, avec 17 titres de championnes de France, 16 Coupe de France et 2 titres de championnes d’Europe. Une réussite qui méritait bien un nouveau coup de chapeau.