Le projet de TGV Sud-Est remis sur les rails

Posté jeu 27/03/2003 - 00:00
Par admin

Montés à Paris, les élus du Sud-Est ont obtenu de Gilles de Robien, ministre de l'Equipement et des Transports, l'assurance que le dossier azuréen serait abordé lors des deux débats publics (Assemblée Nationale et Sénat) sur les grands projets de transports français à l'horizon 2020.

L'espoir renaît pour le projet TGV Sud-est après la rencontre mardi à Paris entre Gilles de Robien et une délégation des élus du Sud-Est, président de la PACA, sénateurs et députés, de gauche comme de droite, tous réunis. Le ministre de l'Equipement, des Transports, du Logement et de la Mer a écouté les plaidoiries des élus venus demander à l'Etat "de poursuivre sans délai les études de concertations entreprises par le précédent gouvernement et de s'engager formellement sur la réalisation et le financement du prolongement du T.G.V Méditerranée reliant, après Marseille, les autres métropoles régionales Toulon et Nice".Michel Vauzelle, président de la Région PACA, tout comme Hubert Falco, ministre et maire de Toulon, les sénateurs varois (André Geoffroy et François Trucy) ou azuréens (José Balarello, Pierre Laffitte, Jacques Peyrat), les députés varois (Jean-Michel Couve, Geneviève Levy, Philippe Vitel), ou azuréens (Bernard Brochand, Christian Estrosi, Murielle Marland-Militello, Rudy Salles, Michèle Tabarot) ont parlé d'une seule voix pour demander la poursuite du TGV sur Toulon et Nice et l'inscrire dans un grand projet de désenclavement de tout le Sud-Est. Ce Train à Grande Vitesse, qui doit mettre Toulon et Nice à 3h30 de Paris, offrira une alternative aux liaisons aériennes et routières qui vont être saturées à court terme, ont-ils rappelé. Il contribuera également à la formation d'un axe méditerranéen Barcelone-Gênes. Bref, un vrai projet de développement pour toute cette partie de la France.Devant cette belle unanimité, qui met de côté les clivages politiques, le ministre a réouvert une porte qui semblait s'être fermée il y a une dizaine de jours. Jean-Paul Delevoye, le ministre de la Fonction publique et de l'Aménagement du territoire, avait notamment déclaré que ce projet n'avait pour l'instant pas de financement et qu'il était impossible d'endetter plus la SNCF. D'où cette montée à Paris des élus. Gilles de Robien a ainsi promis que le projet de TGV Sud-Est serait bien abordé dans les deux débats, l'un à l'Assemblée Nationale (le 13 mai) et l'autre au Sénat (21 mai), débats consacrés à l'évolution des grands projets de transport dans l'hexagone à l'horizon 2020. Rien de gagné encore bien sûr. Mais le projet du TGV Sud-Est, suite à cette mobilisation sans précédent des élus, se trouve désormais remis sur les rails...

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